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L’équipe de Neorizons vous recommande tous les mois un livre que nous avons lu, ce mois-ci « La Force de l'ennéagramme » de Helen Palmer
Quels sont les ressorts de mes actions? Comment les autres me perçoivent-ils? Comment gérer les situations de stress? Agir aux mieux de mes points forts et de mes points faibles ? Mobiliser, optimiser les compétences? La force que procure l'Ennéagramme est de nous donner des repères pour répondre à ces questions. Il rend plus sûr de soi et d'avantage professionnel dans les relations humaines : management, enseignement, animation, éducation, coaching... Écrit par la grande spécialiste de l'Ennéagramme, l'ouvrage analyse chacun des types de personnalités. Le lecteur aquiert ainsi non seulement les moyens d'être performant à titre personnel mais également de gagner en synergie avec les autres.
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Les gymnosophistes (mot grec signifiant « sages nus ») sont des philosophes indiens qui méditaient souvent nus pour conserver une pensée pure.
Sources antiques
Les premiers gymnosophistes sont apparus dans l'Antiquité, à l'époque d'Alexandre le Grand. La doctrine a ensuite été diffusée par la Géographie de Strabon qui s'appuie sur le récit du philosophe et historien Onésicrite qui a accompagné Alexandre en Inde. Il raconte ainsi la rencontre avec les gymnosophistes et leurs principes: vivre dans la retraite, mépriser la douleur, s'abstenir de femme et de vin, vivre nu et garder la barbe longue.
Strabon, puis au IIe siècle le théologien chrétien Clément d'Alexandrie, distinguent parmi les gymnosophistes, les Sramanas et les Brahmanes.
Un Sramana est un moine errant qui cherche à échapper au cycle des renaissances vu comme cause de souffrance tandis qu'un Brahmane est un homme de lettres disposant de connaissances importantes sur le Monde.
La philosophie serait née à la fois en Grèce, Inde et Chine. Des naissances supposées être totalement indépendantes. Mais la gymnosophie laisse planer l'hypothèse de contacts intellectuels entre l'Inde et la Grèce, expliquant ainsi cette naissance simultanée.
On se souvient de la polémique qu'avait créée il ya une quinzaine d'années l'hypothèse de la mémoire de l'eau, défendue par Jacques Benveniste. Dans un entretien accordé à Inexploré, le prix nobel Luc Montagnier explique comment il a confirmé et affiné ces résultats.
L'eau encode les informations de la substance qu'elle a contenue mais une fois dilluée, elle apparait comme un liquide pur et ne garde pas de trace de la molécule passée. Cependant, il y a une quinzaine d'années, Jacques Benveniste a prouvé le contraire et découvert que l'eau avait bien une mémoire en décriptant ses nanostructures. Une découverte qui lui a valu une décridibilisation auprès de la communauté scientifique. Mais bien décidé à prouver sa découverte, il aura tenté, en vain, de faire reconnaitre la validité de ses travaux jusqu'à sa mort en 2004.
Mais quelques années plus tard, le prix nobel Luc Montagnier décide de reprendre les travaux de Benveniste, victime selon lui de "terrorisme intellectuel". Cependant, il mène ses expériences à partir d'une haute dissolution d'ADN, chose que ne faisait pas Benveniste. "Si la mémoire de l'eau est correcte,elle doit refléter la séquence de l'ADN présent initialement; il n'y a pas alors de discussion possible. Et c'est ce que l'on a trouvé."
Ainsi, Luc Montagnier a découvert que l'eau à la capacité de conserver avec une relative stabilité les informations de la substance qu'elle a contenue. Ce n'est pas tout, il a aussi découvert que l'eau peut transmettre des informations sans aucun contact. Pour en faire l'expérience, il suffit de placer de l'eau dans deux tubes à essai (l'un des tubes doit contenir une dissolution d'ADN de virus) et de les placer dans un champ magnétique de basse fréquence 7 Hz. "La deuxième phase des expériences de Benveniste concernait la transmission à distance; je n'en étais pas très convaincu, mais j'ai retrouvé le même phénomène: il faut s'incliner devant les faits."
Luc Montagnier a ensuite testé cette transmission par longue distance, pour se faire, il enregistre les signaux et les envoie via Internet. "On envoie l'enregistrement numérisé à distance comme s'il s'agissait de celui d'une pièce musicale. On utilise d'ailleurs des fichiers spécialisées pour la musique. Une fois qu'ils ont été receptionnés, l'ordinateur "joue" le fichier et envoie les signaux électriques amplifiés dans une bobine de fil de cuivre qui entoure un tube d'eau: le courant crée ainsi un champ magnétique modulé. C'est finalement ce champ magnétique qui va créer la structure de l'eau. Puis on effectue la réaction PCR sur l'eau avec tous les ingrédients pour la synthèse d'ADN et on reconstitue ainsi la séquence ADN à distance. C'est assez fantastisque. Nos collègues des laboratoires receuveurs sont enthousiastes."
Des résultats surprenants qui ont valus à Luc Montagnier une campagne de dénigrement scientifique menée par d'anciens prix Nobel l'empêchant de financer son nouvel Institut à l'université de Jiao-tong de Shangaï. Des découvertes révolutionnaires qui contredisent un dogme en biologie: la nécessité d'un contact physique entre les atomes pour que l'information soit transmise. Luc Montagnier tempère la situation: "Bien sûr nous n'allons pas nier que beaucoup de transmissions de signaux se font de cette façon; mais les approches de reconnaissance peuvent se faire également sans contact: les molécules de la vie peuvent communiquer à distance par des ondes."
Inexploré n°16
Pas de niveau vocal requis. Il suffit d'avoir envie de chanter.
Le Yoga de la voix est une pratique d'harmonisation par le son qui relie la technique du chant classique hindoustani et la science des ragas (modes musicaux, combinaisons de notes) aux mantras et prières védiques en sanscrit. C'est une voie pour se relier à la paix et à la joie profonde qui constituent notre essence, un retour aux sources du chant sacré de l'Inde, une incursion sonore dans "le temple inférieur".
Connaître la voix, c'est ce connaître. La maîtriser c'est se maîtriser. Portée par le souffle, notre voix peut devenir une voie, un véritable chemin de libération et d'harmonisation.
Chants et rythmes
Le Yoga de la voix se caractérise par un langage musical sonore simple, exprimé dans des exercices de chants et de rythmes variés, progressifs et ludiques. Ce travail vocal en finesse et en nuances est autant une méthode universelle de développement de la voix, de l'oreille et du souffle, qu'un jeu d'observation et de concentration axé sur la présence. Peu à peu, le flux des pensées se réduit; vous permettant d'apprécier à sa juste valeur la force du silence et son aspect dynamique constant dans notre sphère mentale. La pratique du Yoga de la voix, jeu de postures sonores, est d'abord vécue comme un plaisir et ses effets bienfaisants (détente, recentrage) sont immédiatement accessibles.
Le pouvoir du son
Les textes sacrés de l'Inde, qui traitent de la spiritualité vivante, atteste que le son est la manifestation première de l'absolu. Le son est le principe, le pouvoir et la source de toute création. Le son est yoga. A l'origine, la musique est jouée exclusivement dans les temples. Le chant est sans forme, comme le divin, il est un pont idéal pour se relier à lui.
"Qui chante mal parle mal, se tient mal, est mal dans sa peau". Puisque nos tensions se perçoivent dans la voix et se voient dans le corps, le travail de chant thérapeutique consiste à délier les blocages corporels et vocaux pour retrouver l'adaptation précise du souffle à la phonation que nous avions enfant. "Plus l'homme est prisonnier du moi, plus sa respiration est mal centrée. Elle se situe trop haut et, par la suite, la voix elle aussi est mal posée."
La science subtile des Ragas
Les vibrations utilisée à bon escient ont une vertu, un pouvoir autre que le charme irrésistible exercé par la musique. La musique modale indienne tient compte des lois naturelles qui régissent l'univers et divise la journée en 8 périodes de 3H appelées Prahara. Aussi, les différents ragas, selon leur personnalité, seront joués le matin, le midi, le soir ou la nuit, et aussi selon les saisons.
Il est interessant d'explorer "la voie de la voix". Car notre voix peut changer, mais elle peut surtout nous changer. En effet, les vibrations du son se propagent à travers le squelette, dans les organes et jusqu'à la plus petite cellule de notre corps, réalisant sur leur passage un massage intérieur et un nettoyage des circuits énergétiques. Le son a le pouvoir de modifier les vibrations à l'intérieur et à l'extérieur du corps, et ainsi d'en corriger les altérations..
Les pratiquants ressentent moins de tensions, plus d'ancrage, plus de force, plus de liberté, plus d'harmonie, plus de joie.
Avez-vous déjà essayer ? 😉
Merci à tous pour ce petit déjeuner fort sympatique ! Nous en avons oublié de prendre des photos 🙂 la prochaine date est le 16 janvier de 08H à 10H00 toujours au même endroit ! Café du marché 38 rue cler dans le 7ème à Paris ! Inscription à info@neorizons-travel.com, parlez en autour de vous !
Etape ultime du cheminement du yogi accompli, le samadhi sanctionne l'affranchissement de l'égo, et permet d'atteindre un état de béatitude absolue.
E.G.O. Énergy goes out! (Wayne Dyer)
Qu’est-ce qui vous définit vraiment?
L‘égo est un matricule nécessaire qui doit servir pour bien fonctionner dans ce monde. Comme une plaque d’identité où serait indiqué votre nom, votre profession, vos habiletés, vos goûts, votre histoire. Elle sert de moyen pour que l’on vous reconnaisse, mais elle est loin de vous définir. Vous pouvez l’enlever, la modifier, elle n’est pas permanente.
Associée à l’égo, il y a le mental-émotionnel qui vous fait entrer dans le monde des émotions. et la où l’émotion monte, l’intelligence descend, c’est bien connu. Avez-vous déjà tenté de dire quelque chose d’intelligent en pleine colère? N’avez-vous pas déjà regretté des paroles alors que vous viviez des frustrations intenses? Pour ma part… En pleine colère, je n’arrive jamais à sortir une phrase intelligente. Je bute sur tous les mots. Même chose si je suis émerveillée ou excitée. Je me sens prise dans un tourbillon et mes paroles jaillissent comme des gros jets de couleur sur une peinture d’art moderne. On n’y comprend rien! Le mental-émotionnel vous demande d’être prudent, vous met en garde, analyse vos gestes, organise votre vie selon vos préférences ou vos besoins. Et il vous fait aussi douter, avoir peur, regretter, vous plaindre, juger, critiquer, condamner… souffrir!
Il y a aussi votre corps. Votre véhicule physique. Celui qui enveloppe votre être. celui que vous respectez plus ou moins en fumant ou en vous alimentant mal, ou en vous imposant trop de stress, pas assez de sommeil etc. Celui-ci aussi change, vit son impermanence. Pouvez vous, adulte, retrouver votre corps de bébé? À cinquante ans, la vérité est implacable est qu’on n’aura plus jamais ce corps des 20 ans! Même en travaillant très fort. Notre corps est donc un groupe de cellule qui ne serait rien s’il n’était habité par quelque chose qui l’anime.
Ce quelque chose est votre âme. Celle qui s’est installée pour faire battre votre coeur. Le souffle de vie que Dieu a mis en Adam et Ève après avoir façonné leur corps comme nous apprend la bible. Vous la retrouver dans vos instincts, dans vos pulsions de vie; elle se retrouve aussi dans vos inspirations, vos rêves, dans tout ce qui fait de vous des mieux que vous. En Anglais on pourrait dire votre “greatness” votre “highness” ou “higherness”. Vous pouvez aussi l’appeler “amour”, vous pouvez aussi l’appeler “la source”, vous pouvez aussi l’appeler Dieu. C’est votre trésor enfoui, impalpable, intouchable. C’est votre présence qui grandit à l’infini vers sa parfaite magnificence.
C’est à cette force que vous devez vous identifier pour grandir. Plus vous aller vous libérer de votre égo plus vous allez ressentir votre conscience et plus vous allez vous sentir guidé par une force positive. Cette source inépuisable est remplie d’amour, de compassion où la souffrance est désormais absente.
Vous n’êtes pas votre corps, votre beauté ou votre laideur, votre santé ou votre maladie. Vous n’êtes pas associé à votre vie “ordinaire”. Vous êtes extra-ordinaire par votre âme.
Vous êtes votre âme. Vous êtes la source. Vous êtes ce Dieu qui est en vous puisque dieu est tout !
Les indous l’ont compris depuis des millénaires avec le Namaste qui veut dire en quelque sorte, “je salue le divin en vous”.
La seule façon de vivre ce qu’il y a de plus pure en vous est de faire taire l’égo. Je vous entends me dire :”c’est bien beau mais comment?” La meilleure façon est de ne pas s’identifier à lui, ne pas s’accrocher à lui. Ne pas vous associer à ce qui vous identifie mais vous concentrer sur votre conscience. Aller au delà du concept matériel et vous redéfinir par votre conscience, “ce qui est”.
Et la meilleure façon de vous y entraîner, de “nous” y entraîner est de rester dans le présent. Laissez-vous guidez par votre conscience, votre paix intérieure en ne vous accrochant pas à vos émotions. Il y a une différence entre vivre une émotion, l’admettre, et/ou ne pas vouloir en décrocher non?
La libération que vous allez vivre, le bonheur que vous allez ressentir sera sans fin si vous commencez à faire taire votre mental et que vous cessez de vous identifier à vos émotions.En Inde durant la période des règles les femmes ne font rien, pas d'exercices, pas de yoga et doivent rester chez elles parfois "faire chambre à part ", séparées de leur famille durant cette période, ne peuvent pas entrer dans la cuisine et toucher les aliments ( sous certaines conditions) etc.. ce qui être considéré pour nombre d'entre nous en occident comme quelque chose d'inconcevable ( même en Inde selon les communautés) , cependant encore selon les communautés lorsque les femmes sont obligées de travailler très durement, elles apprécient ces quelques jours d'inactivité sans servir la famille et leur mari ... Selon la méthode Iyengar voici quelques postures que vous pouvez pratiquer qui peuvent vous aider à soulager les crampes menstruelles, les douleurs et les désagréments qui surviennent avant et durant les règles :
VIRASANA vers l'avant
Le front est détendu, posé sur le traversin ou bolster, et les bras sont allongés sur le boslter qui est au sol dans le sens de la longueur
Janu sirsasana
Mettre une couverture sous les fesses pour étirer le bas du dos et du bas-ventre (attention à la hauteur de couvertures cependant car le ventre doit rester libre), le boslter est posé sur le tibia qui accueille la tête, le front, ne pas faire d'étirement trop intense avec le ventre.
Supta Baddha Konosana
Le traversin ou le bolster est dans le sens de la longueur du dos, une couverture pliée est place au bout pour y reposer la tête pas les épaules, placer une sangle de chaque côté en la maintenant bien pour qu'elle ne glisse pas et qui relie la cheville à l'aine pour détendre complètement le système génital et pour ouvrir la zone pelvienne.
Upavishta konosana
Jambes écartées placez le traversin dans le sens de la longueur contre le pubis allez vers l'avant les bras sur le boslter ou attraper chaque gros orteil.
Paschimottanasana
Traversin posé dans le sens de la longueur les mains en appui dessus, si vous êtes très raide faire la posture avec les jambes légèrement écartées.
Savasana : se fait normalement
En conclusion les postures durant les règles doivent se faire sans effort pour bénéficier des effets positifs d'où l'utilisation des accessoires comme couvertures, traversins, sangles..., le temps de pause pour chaque posture est approximativement de 3 minutes voir bien plus.
Les postures à ne pas faire durant les règles :
Les Inversions : Sirsasana, Salamba sarvangasana, Halasana et ses variations, les postures abdominales qui peuent tendre le ventre et augmenter le flux : la séries des bateaux, les torsions intenses, les flexions arrières en général , les postures debout qui tendent à fatiguer à l'exception de Ardha candrasana avec support contre un mur
En Ayurveda tout ce qui doit être évacuer se doit de l'être et ne jamais être retenu: urine, excréments, mucus ... et sont appelés mala, ces déchets doivent être absolument évacués sous peine de maladies, les inversions arrêtent ce processus naturel d'évacuation à l'exception de celles qui ont des règles très longues ( plus de quinze jours), les inversions les aideront à stopper le flux.
Retour après le règles :
les inversions peuvent être de nouveau intégrées à votre pratique quotidienne quand vos règles sont complétement terminées soit environ 3 à 5 jours après., idéalement les postures debout sont réintroduites les 2ème jour, les postures arrières le 3ème. Regagner progressivement votre énergie.
Christine Balastegui – Professeur de Yoga – Aquitaine
Vivre content, voilà un beau programme et une noble ambition! Clé de voûte de toutes les traditions philosophiques et spirituelles, état de l'être d'où jaillit une joie profonde et durable, le contentement se cultive et s'épanouit dans la pratique du yoga, comme dans la vie quotidienne.
Nous évoluons dans un système de perpétuelle insatisfaction, il manque toujours quelque chose à notre bonheur (cinq kilos de trop, pas assez beau, pas assez riche...) et lorsque nous accédons enfin à la satisfaction de l'un de ces obstacles, un nouveau manque apparaît. Rapidement, nous subissons de nouveau une insatisfaction chronique et ce qu'elle engendre.
A l'opposé de ce bonheur sous conditions, il y a Santosha. La satisfaction de ce que l'on a à l'instant présent. Nous acceptons les autres tels qu'ils sont et ne sont pas, nous n'attendons rien d'eux et ne leur demandons rien. En faisant preuve de discernement, nous sommes alors capables d'identifier nos peurs et ainsi les appréhender.
Le contentement n'interdit pas de désirer pour autant, il est légitime de prétendre à une vie meilleure. Il nous invite plutôt à faire le tri entre ce qui est essentiel à notre bonheur et ce qui est juste accessoire. Apprendre à se détacher du matériel pour se concentrer sur le spirituel. Une fois cela compris, il est temps de faire des choix afin de changer. Pour cela, Santosha nous invite à accepter les circonstances en évitant de nous laisser emporter dans le tourbillon des regrets, du jugement, de la plainte.
Dans certaines situations difficiles telle que la perte d'un proche, de nouvelles émotions se mêlent à celles que nous connaissons habituellement. Il faut apprendre à les acceuillir et les accepter: chaque situation amène forcément son lot de bonnes choses. Le Santosha apprend à définir ces bonnes choses et ainsi vivre plus sereinement ces épreuvres souvent imprévisibles.
Le contentement, c'est atteindre cette zone de paix et de stabilité. Pour le réaliser, il faut du temps combiné à une pratique du yoga et de la méditation. Grâce à ces pratiques et ce qu'elles apportent: bien-être, joie, équilibre personnel, notre perception du monde et de la vie se modifie. Nous sommes plus à même de profiter des petits bonheurs de la vie quotidienne, nous faisons preuve de reconnaissance pour ce que nous avons. Nous atteignons enfin la "pensée positive".
Esprit Yoga n°10
Neorizons était en pays de loire au salon zen et bio de Nantes, Christophe Cousseau de radio fidélité en profite pour interviewé Julien Peron le fondateur et dirigeant de la société Neorizons : Ecoutez l’interview en cliquant ici
Tout ce que vous êtes ou deviendrez est le résultat de l'utilisation de votre esprit - Napoleon Hill
Toutes les pensées positives et citations inspirantes ICIUne pratique de Yoga Kundalini qui nous montre comment se libérer d'une dépendance ou d'une addiction en se reconnectant avec notre identité la lus authentique.
Il est bénéfique, il développe la capacité pulmonaire, tonifie les épaules, la gorge et le cou, réduit l'anxiété, stimule la thyroïde, augmente le sens de la confiance en soi. A contrario, il est prescrit lors de migraine, de torticolis, de fragilité.
En chacun de nous existe une volonté de se reconnecter avec son intériorité. Si nous savons l'accueillir, ce désir profond nous amène à découvrir notre identité (Sat Nam), la source de nos désirs et donc aussi de nos addictions. Dans la perspective du Yoga Kundalini, toutes les formes de dépendance ne sont que des substitutions de cette recherche de notre centre profond. Nous prenons pour vraies les émotions qui nous traversent avec leur force et nous nous identifions à l'intensité qu'elles nous donnent. Mais ces stimulations fluctuent et ne nous apportent aucune vraie sérénité ; elles nous rendent excités, méfiants, déprimés, agressifs.. Apparait alors une sorte de vide intérieur qui nous pousse à trouver des substituts aux besoin de connexion avec notre âme : alcool, tabac, nourriture, drogues, compulsions affectives.
Asanas et confiance
Quand nous pratiquons un asanas, la position du corps ouvre des circuits (les nadis) qui sont latents ou endormis. Dans cette phase il faut être confiant, car notre mental ordinaire ne nous soutient pas : il cherche à perpétuer les habitudes passées et à rester accroché à son identification de remplacement, à son addiction. En progressant dans la pratique, les asanas nous révèlent des aspects de nous-mêmes et de notre relation avec le monde. Nous commençons alors à percevoir quelque chose de très profond, plaisant et calme, qui nous traverse, et nous ressentons la source de nos blocages et de nos dépendances. La pratique permet donc d'expérimenter l'abandon de cette identification très forte qui est la base de notre dépendance.
Continuer les voyages
Le Yoga Kundalini travaille sur les dépendances à travers les kriyas (mouvements) et le pranayama qui ouvrent les poumons, équilibrent l'activité des hémisphères cérébraux, réduisent le niveau d'anxiété, renforcent la relation et la confiance avec la Terre, nous détendent vis-à-vis des pensées obsessionnelles et nous apportent le courage de faire face au changement.
Changer en restant soi-même
On résiste à laisser partir nos addictions et dépendances parce que nous pensons qu'elles font partie de nous-mêmes et que nous ne serions plus les mêmes une fois libérés. Mais c'est plutôt le contraire qui se produit, car ce voyage de reconnexion avec notre intériorité ne fait que nous ouvrir à notre âme. Le parcours qui nous libère d'une dépendance, d'un automatisme, est un chemin qui n'est pas facile mais qui nous rapproche de nous-mêmes. C'est une joie. Pour le Yoga Kundalini, c'est Sat Nam, la vraie identité.
Cette séquence, accessible à tous, devrait être pratiquée quotidiennement pendant au moins 40 jours pour en ressentir tous les bénéfices? C'est un parcours de prise de conscience qui, du point de vue physique, développe la capacité pulmonaire et la zone supérieure du corps (cage thoracique, épaules et gorge) en amenant une perception plus ample de l'espace et de la relation entre extériorité et intériorité. La sensation illusoire de séparation entre nous-mêmes et le monde environnant se dissipe et on se libère du sens d'enfermement qu'engendrent parfois nos émotions Pendant la pratique, gardez les yeux fermés avec le regard tourné vers le centre des sourcils, sans tension.
Esprit Yoga 10
Développer l'attention est la clé qui nous permet de sortir de notre mode de fonctionnement habituel afin d'entrer dans l'espace de méditation. Pour nous y exercer, nous pouvons recourir à un support.
Vous pouvez pratiquer cet exercice assis en tailleur, en demi-lotus ou sur une chaise, en veillant à garder le dos droit. Installez-vous confortablement dans un endroit tranquille.
Relâchez vos épaules ainsi que les autres zones du corps où les tensions s'accumulent, comme le dos, la mâchoire ou les bras ou encore le visage. Focalisez votre attention sur un point. En fonction de l'endroit où vous vous trouvez, vous pouvez choisir de porter votre attention sur un détail situé sur le mur devant vous.
Ce qui compte c'est de rester focalisé sur l'objet de la concentration que vous avez choisi.
Observez les pensées qui s'élèvent tout en restant concentré sur votre support visuel. Essayez de poursuivre cette exercice plusieurs minutes.
Faites une pause puis reprenez la séquence pour une seconde session de 5 minutes.
A la fin de l'exercice, observez ce qui a changé en vous et chercher à garder cette qualité d'attention le longtemps possible lorsque vous reprendrez vos activés habituelles. En plus de développer les capacités de concentration, cet exercice calme le mental et ressouce.
Pour varier l'exercice, on peut changer de support et choisir n'importe quel autre objet de concentration : cela peut être une pierre, la flamme d'une bougie, la photo d'un maître spirituel ou celle d'un paysage qui vous inspire, par exemple.
L’automne est là, et avec lui son lot de petits tracas toux, rhumes, fatigue.
Avant de courir chez le médecin, rappelez-vous que les plantes possèdent des vertus thérapeutiques connues et utilisées depuis des millénaires. En tisane ou décoction bien chaude, elles réchauffent et apaisent les maux.
Comment préparer une tisane ?
Il existe plusieurs manières de profiter des vertus des plantes. La décoction permet ainsi d'extraire les principes actifs des écorces, racines et des graines, en les faisant bouillir. Il suffit d'une cuillerée à soupe de plantes dans une casserole et d'ajouter 50ml d'eau froide. Une fois parvenue à ébullition, couvrez et laisser cuire entre 5 min et 1 heure selon la page. Il ne reste qu'a filtrer la préparation. Moins concentrée en principes actifs qu'une décoction, l'infusion s'obtient en versant de l'eau bouillante sur les plantes médicinales séchées. Après une dizaine de minutes d'infusion, une bonne part des principes actifs se retrouve dans la tasse. Il suffit dès lors de filtrer la préparation avant de la déguster.
Autre méthode d'extraction, la macération est la mieux adaptée aux plantes et feuilles les plus fragiles qui supportent mal les hautes températures. Il s'agit ici de plonger les plantes dans l'eau froide et de les y laisser plusieurs heures. La boisson obtenue s'avère agréablement parfumée. Menthe, réglisse, mélisse.. A vous de choisir !
Lutter contre la fatigue En automne, les principaux maux sont la fatigue et la nervosité. Il faut utiliser des plantes adaptogènes pour équilibrer le système nerveux. Associez le ginseng de Sibérie, l’angélique et le romarin. Jetez-les dans l’eau froide, amenez à ébullition pendant 3-4 min, puis laissez infuser 10 min. Consommez cette décoction en cure de trois semaines.
Le grand classique La tisane la plus populaire. Dans 1 l d’eau bouillante, jetez une poignée de fleurs de tilleul et laissez infuser 10 min. Les Français raffolent de cette tisane depuis le XVIe siècle. Elle facilite le sommeil et apaise les coliques.
Pour les enfants (plus de 3 ans) Très douces, la camomille et la verveine en infusion apaisent et régulent les intestins des enfants et facilitent la dish-gestion.
Plaisir des papilles Mélangez des feuilles d’eucalyptus, des fruits de badiane et de la marjolaine. Pour un goût plus acidulé, ajoutez des fleurs d’hibiscus à cette tisane.
Calmer la toux Pour soulager les accès de toux violents, tournez-vous vers le lierre terrestre en tisane. Pour soigner les toux grasses qui encombrent les bronches, les fleurs de mauve sont très efficaces (2 à 3 tasses par jour, un tiers de tasse deux fois par jour pour les enfants).
Esprit Yoga 10.
Dans un pays comme l'Indonésie, archipel composé de 17 000 îles, connaître la nature et ses secrets, maîtriser le pouvoir des herbes reste essentiel. Le jamu traditionnel, cet «élixir de vie», tonique à base d'herbes et de racines venu du fond des âges, en fait partie...
Ici, la silhouette de la jamu genong (vendeuse de jamu), personnage familier des villes indonésiennes, portant sur le dos son panier de bouteilles, allant de porte en porte proposer ses mélanges frais, n'étonne personne. Dans les anciennes Indes néerlandaises, maîtriser santé et beauté est un véritable travail, doublé, pour les femmes, d'un entraînement qui remonte à la petite enfance. Les cheveux et la peau requièrent une attention particulière.
Vitalité et endurance
Le jamu a quatre fonctions principales : guérir, prévenir, soulager, migraines et douleurs, et corriger les mauvais fonctionnements de l'organisme. Comme en médecine chinoise ou ayurvédique, les Indonésiens considèrent que la beauté extérieure est inséparable du bon fonctionnement de tous les organes. C'est donc sur ceux-ci que le jamu agit en priorité, en apportant au corps les éléments nécessaires à son équilibre.
Près de 80% de la population indonésienne consomment quotidiennement cette "potion magique", pratiquement inconnue au-delà des frontières du pays.
Le jamu est profondément ancré dans la tradition familiale et sa recette se transmet de mère en fille. Traditionnellement, la mère de la mariée offre au jeune couple un coffret de santal contenant des semences, des rhizomes, des épices et des herbes coupées. Les jeunes mariés devront en consommer un peu le premier jour du mariage, puis le replanter dans leur jardin. Ce geste symbolise le dernier effort consenti par la mère pour la santé de sa fille.
Comme l’Inde et la Chine, l’Indonésie possède une médecine traditionnelle qui s’appuie beaucoup sur l’usage des racines, des plantes et des épices. Élixirs de santé et de beauté, les jamus font partie d’une pharmacopée naturelle et ancestrale. Ces boissons « agiques sont encore consommées quotidiennement dans l’archipel.
Voici deux recettes de jamu incontournables.
Le jamu le plus couramment consommé s’appelle Beras Kencur. Bénéfice : C’est un remède idéal pour stimuler le système immunitaire et redonner de l’énergie. Tout le monde peut consommer ce mélange, des enfants aux personnes âgées.Préparation : Il faut faire sauter 50 g de riz cru au wok, sans huile. Puis mettre à tremper le riz 30 min dans de l’eau. Pendant ce temps, laver et piler 5 graines de parkia biglobosa (néré) et ajouter 500 g de tamarin, 500 g de sucre de palme et 500 g de galanga (gingembre thaï). Après s’être débarrassé de l’eau du riz, il faut mélanger tous les ingrédients. Enfin, ajouter du sucre de palme (ou du miel), un peu de sel et de l’eau à température ambiante. Le breuvage est prêt
Ce jamu, le plus vendu en Indonésie, est concurrencé par le Jamu Cabe Puyang
Bénéfice : Il renforce les muscles et aide à la perte de poids en agissant sur la dilution des graisses. Les Javanaises en font un usage régulier, car là-bas comme ici, la minceur est synonyme de beauté. Les hommes le consomment également pour son effet sur la tonification musculaire. Mais comme il se compose d’ingrédients locaux, difficile de le préparer en France…
Le jamu Kunir Ase a également la faveur des dames.
Bénéfice : Il est bénéfique pour la régulation hormonale et peut être confectionné sous nos latitudes.
Préparation : Il se prépare à l’aide de 50 g de tamarin (sans la peau), 30 g de curcuma (frais si possible), 60 g de sucre de palme, deux citrons verts et un peu de sel. Comme pour les autres recettes, les ingrédients sont pilés au mortier, puis on leur ajoute de l’eau chaude, on filtre, on laisse refroidir et on boit.
A vous de jouer ! 🙂
Esprit Yoga 10.
Si vous prenez le temps au quotidien d'énumérer toutes les choses dont vous pouvez être reconnaissants, vous vous sentirez extraordinaire tous les jours. Votre fréquence sera plus élevée et vous traverserez les jours heureux d'être en vie, apportant de la joie partout où vous allez, en ayant un effet positif sur chaque personne que vous croiserez. Lorsque vous vivez une vie comme ça, tout ce que vous voulez vient avant même de le demander.
Toutes les pensées positives et citations inspirantes ICICe sont des élèves particuliers, privés de liberté, le temps de quelques mois ou pour de très longues années. Dans ce vacarme de souffrances infligées et subies, dans le bruit métallique de l'enfermement, l'immense puissance du yoga se révèle parfois au détour d'un cours. Le yoga en prison est une libération mentales pour les élève et une expérience bouleversante pour les enseignants.
"L'angoisse d'être condamné à pourrir dans une cellule le submergeait à nouveau.. jusqu'au jour où il a appris le yoga en prison, rien ne lui semblait plus éloigné du yoga, synonyme de bien-être et de détente, que la prison, où règnent la dureté et la violence". Pourtant le yoga et la prison se rencontrent parfois. La pratique du yoga est un des moyens les plus efficaces non seulement pour vivre mieux en prison, mais aussi pour préparer sa sortie. L'objectif est de contribuer à la réduction des facteurs de risques attachés au milieu carcéral, comme le stress, l'agressivité, l'automutilation, le passage à l'acte..
Enseigner en prison, un vrai défi.
Malie Verdickt, enseignante de yoga de Madras, a le sentiment de se trouver dans un film lorsqu'elle pousse les portes de la prison. La violence y est présente. Ces enseignants sont des intermédiaires entre la vie en prison et la liberté. La pratique du yoga permet de retrouver le souffle de liberté et l'espoir disparu.
Hatha-Yoga en détention
C’est la santé de l’Homme qui fait la prospérité de la famille et du pays. L’état de santé physique peut apporter toutes les modifications pour l’harmonie psychologique de l’Homme. Quel que soit le malaise ou l’infirmité de la personne, son intégration sociale se fait par le biais du physique et de l’émotionnel. C’est la santé de toute fonction vitale qui permet l’adaptation à son environnement de vie, que ce soit dans un palais comme dans un lieu plus sombre.
La prison est un lieu sombre, où la réflexion de l’Homme est réduite à son strict minimum et où il n’y a pas de choix possible. L’individu y est confronté à un changement brutal de sa vie quotidienne et de son environnement habituel, coupé de l’harmonie du monde et de ses réflexions cohérentes. Tout est flou, sans visibilité, l’avenir est incertain. Les conditions de détention confrontent l’individu à un espace de vie réduit dans lequel son cœur, ses poumons et son cerveau s’atrophient. Pendant la détention, il perd l’estime de soi et la capacité de communiquer avec autrui. Il peut accumuler sur lui des malaises dont la liste est longue. La détention favorise un stress destructeur qui amplifie leurs conséquences. Acouphènes, angoisses, eczéma, crampes, diabète, raideurs articulaires, cancer, rhumatismes, tumeurs, kystes, insomnies, paralysies, infections, pertes d’intérêt pour la vie. La détention est un environnement qui entraîne irrémédiablement des maladies physiques et psychiques, parfois probablement irrécupérables.
Je suis un hatha-yogi, diplômé du sport. Je m'appelle Richard Sada. J'anime un atelier hebdomadaire de Yoga pour préserver la santé mentale et physique de détenus qui ont vécu de longues peines et préparent leur retour dans la société. Pendant la détention, l’homme doit être respecté en tant qu’homme, pendant qu’il purge sa peine. Il s’efforce de préparer la future réinsertion sociale par tous les moyens possibles.
A propos du Yoga
Le Yoga est une discipline millénaire. Préventive et curative, elle a pour objectif principal de faire atteindre à l’individu un haut niveau d'harmonie et de tranquillité intérieure. En ce sens, elle favorise la relation humaine. Elle est à la source de nombreuses pratiques en relation avec le corps et l’esprit.
De HA, le soleil, et THA, la lune, le Hatha-Yoga est une science ancienne de l’Inde qui traite de la santé par l’exercice corporel, les techniques de respiration, les méthodes de relaxation.
Grâce au Hatha-Yoga (en tant qu’activité physique et sportive), le pratiquant peut repousser les limites de ses possibilités et trouver les moyens positifs pour vivre en paix et en harmonie avec sa famille, le pays, le monde et accomplir sa destinée de vie.
L’atelier hebdomadaire de Yoga en prison
J’ai conçu mon atelier de Hatha-Yoga Simplifié de manière transversale, en cohérence avec les divers services qui interviennent auprès des détenus. La méthode que je propose est orientée Yoga-Sport, Sport-Santé et Hatha-Yoga en tant qu’activité physique et sportive.
Les exercices variés du Yoga dans le domaine de l’échauffement et des étirements préparent le participant à surmonter les raideurs corporelles liées à son immobilité dans des espaces réduits. La technique de l’exercice Gandhi, avec les phases du pas du cheval, du cheval galopant et du geste de Pégase, augmente la capacité respiratoire et revitalises le cœur, les poumons et le cerveau. La technique du saut de la grue cible la récupération de la mobilité et de la motricité. Elle favorise la circulation du sang, de l’air et de la chaleur (énergie) du corps.
La salutation au soleil, l’exercice Gandhi ou pas du cheval, le saut de grue, la danse de Shiva, la salutation à la Terre, la technique de respiration alternée, le Yoga des yeux et la respiration va-et-vient sont des techniques avancées très dynamiques que j’enseigne et que certains peuvent s’approprier pour canaliser des comportements inappropriés, pour aller plus loin dans l’introspection sur eux-mêmes et pour retrouver la paix avec leur entourage. Dans la pratique du Yoga-Santé, l’Homme est indissociable. Il en est de même pour le Sport-Santé.
Les bienfaits du Hatha-Yoga en tant qu’activité physique en détention
Sur le plan physique - Amélioration du fonctionnement de l’appareil respiratoire, - Prévention des maladies cardiovasculaires, - Diminution de la fatigabilité, - Récupération du déficit immunitaire, - Réhabilitation de l’autonomie, dans ses formes multiples et variées liées au corps et à l’esprit, - Favorise la réinitialisation sociale,
Sur le plan psychologique - Acceptation de sa situation, - Amélioration de ses capacités à aménager ses handicaps, - Marche vers une posture vraie, sincère, responsable, - Se battre, changer ses comportements, - Guérir de la peur et de la culpabilité, - Se libérer des émotions du passé.
Dans le déroulement de l’atelier, tout cela passe par les étapes « construire », « vivre » et « défaire » les postures.
Les asanas ont un lien direct avec la santé du corps. Dans l’atelier de Yoga, il faut comprendre la façon de construire chaque posture. La durée doit être respectée. Il faut prendre le temps de vivre la posture, et le temps de bien la défaire avant d’en commencer une autre.
La posture Montagne, la demi-pince, la pince, la petite et la grande tortue, la pente et la table, le diamant et ses trois phases, la sauterelle, l’arc, le cobra et le cobra royal, la chandelle et la charrue, les oreilles pressées, le demi-pont attaché et suspendu, l’étoile flamboyante, la roue et l’étoile de Brahma, la tête de la vache, le bateau, le pigeon royal, le chameau, le seigneur poisson, le corbeau, le guerrier, l’éternité, l’arbre, le triangle, la lune, la tête, l’échelle, la règle et l’équerre, le scorpion, l’architecte et l’étoile de Shiva, le danseur cosmique, le lotus et le cadavre… toutes sont des postures résumées et simplifiées du Yoga classique et traditionnel.
A chacun son Yoga, Yoga pour tous
C’est en analysant les enseignements et les pratiques du Yoga à travers les cinq domaines que sont la physiologie, la psychologie, la biologie, la génétique et la sociologique, que j’ai mis au point tous les accès possibles pour encourager chacun à entreprendre et pour créer la joie de faire des efforts et d’en apprécier le goût.
Pendant la séance de Yoga, je veille à mettre en œuvre, selon le profil de chaque détenu, de multiples méthodes pour construire, vivre et défaire chacune des postures précitées. Pendant la construction de la posture, la technique de respiration devient le point très important pour repousser ses limites et revenir à sa source originelle pour entreprendre ses objectifs, ses projets, tenir avec courage, expérimenter et transcender les objectifs de sa vie d’une manière positive.
Méditation et relaxation : le chemin spirituel
Je tiens à ce que tous les détenus pratiquent la méditation. Aussi, je réserve toujours un temps de médiation en fin d’atelier, juste avant la relaxation. La méditation est en effet indispensable pour trouver la paix de l’esprit et la tranquillité de l’être. Elle s’applique en premier lieu au corps, et, peu à peu, elle conduit à la concentration de l’esprit, à la vigilance de la pensée, pour demeurer absolument positive et dans la joie. Pour les détenus, il s’agit d’être conscients et résoudre leurs conflits pour libérer leur vie des émotions négatives. La relaxation clôture l’atelier. Elle apporte pour la personne en détention, donc en situation de stress, une prise de recul qui laisse toute sa place à l’esprit critique. Se relaxer, c’est se réapproprier ses propres ressources, réconcilier le corps et le mental, se reconnecter avec la source originelle humaine.
Cette relaxation est dynamique et opérationnelle. Elle garantit au détenu l’apaisement de son cerveau. Elle lui permet aussi de supporter toutes les difficultés de la vie quotidienne qu’il doit affronter en situation de détention. Ses émotions sont au rendez-vous grâce à l’autosuggestion positive. Ce retour au calme installe en lui une imagination meilleure et une visualisation vers de meilleurs choix d’orientation et favorise l’émergence d’un renouveau à l’issue de sa réinsertion.
Les lieux, les personnes, les ambiances ont des ressemblances. La souffrance y a sa place. En détention, il n’y a ni jardins, ni fleurs, ni saisons. Aucune normalité. Tout est mort, remplacé par la violence.
Dans les ateliers de yoga en détention, comme dans tous les autres environnements où je suis intervenu, j’ai rencontré des êtres de tous horizons, milieux sociaux, niveaux d’études ou métiers. Tous avaient le visage de l’espoir disparu.
La souffrance a un parfum. On peut la sentir. Dans le sourire édenté d’un visage marqué par l’absence de soin, j’ai pourtant vu transparaître l’espoir, même chez les plus démunis. On pourrait en rire. J’ai animé des séances de cricket dans le terrain vague d’un cimetière. J’ai été arbitre pour des concours de pétanque dans un jardin paroissial où il n’y avait ni prêtre ni culte. Mais j’ai aussi été le témoin de groupes qui volaient les pommes des pauvres. J’ai vu des agents immobiliers corrompus allant jusqu’à vendre des tombes de cimetières qui ne leur appartenaient pas.
Le Yoga est une activité physique parmi les autres. Il est aussi une discipline plus complète qui m’a permis d’approcher des êtres pour lesquels les mots me manquent pour parler de leur richesse inouïe et exemplaire, quel que soit le contexte des lieux dans lesquels ils se sont trouvés dans leur parcours de vie : en prison, en maison de retraite, en milieu hospitalier, en gériatrie, en centre de rééducation fonctionnelle, en établissements spécialisés…
De près ou de loin, j’ai été témoin de la déficience des personnes. Par le moyen de l’activité physique et sportive, j’ai inventé les mots, les histoires, l’allure qui leur permettent de retrouver quelque appui solide, alors même que la vie ne tenait plus debout, bancale et sans aucune cohérence.
Et j’ai vu la vie reprendre.
Même avec peu de chances, la vie reprenait. Il m’est difficile d’expliquer comment, mais cela est indéniable. Quand on associe le sport et la vie, la santé et le bien être, la paix et l’homme, la conclusion reste positive. Les retours positifs sont innombrables. Qu’ils émanent des personnes ou des institutions, les témoignages que j’ai recueillis attestent d’un retour de la vie, à petits ou à grands pas. Au nom du secret professionnel, je ne peux pas tout dire. Mais il s’agit plus pour moi de préserver la dignité et l’intimité des êtres qui m’ont confié leur vie et leurs ressentis.
A l’époque où nous vivons, iI n’y a rien d’original à affirmer que l’activité physique et sportive est un bienfait pour les personnes. Mais, en tant que professionnel du sport, animateur, éducateur, maître de yoga, je peux affirmer que la pratique sportive abordée au-delà des sphères ordinaires conduit l’homme vers la régénération de la vie en lui pour assumer son quotidien. Le milieu carcéral n’échappe pas à cette réalité positive. Le témoignage des pratiquants et le nombre toujours grandissant de ceux qui veulent rejoindre l’atelier en attestent.
Richard Sada, Psychothérapeute, Maître de Yoga
Postures et mouvements formes et fitness.
Combattre le mal de dos sans vous shooter aux anti inflammatoires ? L'assise au bureau, le couchage, les chaussures, le sommeil ? Une chose est sure : l'activité physique doit être encadrés pour ne pas aggraver les tensions musculaires et provoquer des lésions graves.
1) Commencez par un étirement latéral
Il flexibilise la colonne vertébrale, masse intensément les organes internes inférieurs, dégage et amplifie la respiration thoracique latérale. Il est bénéfique pour le mal de dos.
Il faut le pratiquer debout, ce n'est pas seulement un exercice d'étirement mais c'est aussi un rééquilibrage des deux groupes musculaires du dos séparés par la colonne vertébrale. C'est aussi un travail de réalignement osseux intéressant.
Comprendre votre schéma corporel et respiratoire
- Commencez les pieds ancrés au sol à écartement des hanches, les bras le long du corps.
Séquence 1 : INSPIRATION
- Levez le bras droit par le côté jusqu'à le tendre au-dessus de la tête, comme si le bras était tiré depuis le ciel, l'épaule monte donc légèrement.
- Tout en gardant le bras le plus vertical possible, la tête prend du recul par rapport au bras et le regard reste sur le bout des doigts en haut. Amplifiez votre respiration afin de ressentir que toute la partie thoracique latérale se fait pousser de l'intérieur par l'air. Une attention soutenue permet de fluidifier cette respiration et de vous rendre confortable dans la posture.
Séquence 2 : EXPIRATION
- Le bras tendu vers le haut reste vertical. Le bras resté le long de la jambe descend légèrement vers le sol en emportant l'épaule correspondante. L'attention revient vers la hanche sur laquelle de fait la flexion. Poussez l'expiration de façon à sentir la pression exercée sur la hanche.
Faire 2 séquences 5 fois à droite et 5 fois à gauche. Entre les séries côté droit et gauche, rabattez le bras le long du corps et prenez une pause de 30 secondes dans une position debout normale et détendue, puis reprenez. Chaque inspiration doit permettre au bras tendu vers le haut de monter encore de quelques millimètres, chaque expiration permet à la main restée le long de la jambe de progresser de quelques millimètres vers le sol.
2) Enchaînez avec la respiration du chat
Il améliore la flexibilité de la nuque, des épaules et de la colonne vertébrale, étire toutes les parties directement liées au muscle principal de la respiration : le diaphragme, masse intensément les organes internes.
Comprendre votre schéma corporel et respiratoire
- Prenez une position à 4 pattes, les mains à l'aplomb des épaules et les genoux à l'aplomb des hanches (donc un peu écartés).
Séquence 1 : INSPIRATION
- Creusez la colonne vertébrale pour abaisser le nombril vers le sol. Poussez sur les bras, tendez le menton et le regard vers le ciel, bloquez la respiration poumons pleins pendant 3 secondes. portez votre attention sur la zone comprise entre le nombril et la gorge. Le mouvement d'expansion de la poitrine et l'inspiration profonde permettent l'étirement de cette zone provoquant parfois une sensation de pression dans la partie haute des poumons.
Séquence 2 : EXPIRATION
- Basculez et rentrez le bassin, puis serrez les fessiers, bombez le dos, comme un chat et poussez sur les bras. Ramenez le menton à la poitrine et rentrez le nombril. Bloquez la respiration poumons vides pendant 3 secondes. Portez votre attention particulièrement sur le milieu du dos et veillez à expirer complètement avec la pression actionnée par le dos bombé et le menton à la poitrine. La sensation de vide dans les poumon est encore une fois un bon repère pour la fin de cette séquence.
Répétez l'ensemble 5 à 10 fois.
L’équipe de Neorizons vous recommande tous les mois un livre que nous avons lu, ce mois-ci « La prophétie des andes » de James Redfield.
À l'origine, un manuscrit rédigé 600 ans avant J.-C. et une prophétie : notre société va subir un grand bouleversement. L'héros de cette histoire part pour le Pérou à la recherche de cet énigmatique grimoire, objet de toutes les convoitises, qui va chambouler sa vie à jamais. Une aventure extraordinaire commence alors, une initiation: une quête en neuf étapes qui le mène du sommet des Andes au centre de la forêt amazonienne sur le chemin des révélations de la vie. Quand, au terme de son périple, le héros découvre le vrai sens de son existence et de la vie, c'est alors notre propre quête qui commence. Pour James Redfield, si nous restons ouvert et savons percevoir le grand mystère de l'existence, nous nous apercevrons que nous avons été judicieusement placés, à l'endroit adéquat... pour changer quelque chose en ce monde 🙂
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L'expérience la plus belle et la plus profonde que puisse faire l'homme est celle du mystère. Albert Einstein - Think positiv 🙂
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