Stage bien-être et développement personnel: Tantra et chamanisme

Stage bien-être et développement personnel: Tantra et chamanisme

Amrita, quelle a été votre première passion ? Le tantra ou le chamanisme ?

Plutôt que de passion, je parlerai de révélation. Avec le chamanisme d’abord : de ma naissance à l’âge de 4 ans ½, j’ai vécu entre la vie et la mort. Cette expérience m’a permis de développer une hypersensibilité qui allait de pair avec une grande difficulté à être dans ce monde. Cette perception est la voie du chamane, cette capacité à voyager dans différents plans, différents mondes et à voisiner avec la mort : à chacune de nos 3 rencontres, quelque chose s’est passé, des perceptions différentes sont nées. Je remercie la mort de ne pas m’avoir prise mais de m’avoir enseignée.

Découvert à un âge plus avancé, le tantra fut une réponse à mes interrogations : que faire de mon corps et de ma vie ? Comment relier mon aspiration à rejoindre le Ciel et mon être incarné ? En rencontrant Swamiji, j’ai vécu une autre révélation et des retrouvailles d’un autre temps.

Comment avez-vous eu l’intuition de lier les deux ?

En cherchant des réponses à mon questionnement personnel. J’ai alors fait le lien entre chamanisme et tantra d’une façon très naturelle : en réalisant que microcosmes et macrocosmes sont en résonnance constante, que la sexualité et la spiritualité ne sont pas incompatibles, que je n’ai pas à choisir entre la Terre et le Ciel. Tantra et chamanisme partagent la même énergie de vie. Et le chamanisme parle de mondes invisibles, du passé et de l’avenir ; jusqu’à 4 ans ½, j’ai perçu que mes sens et mon fonctionnement cérébral étaient reliés, que tout faisait un.   

Quelle est la particularité de vos stages ? Que peut-on y trouver ?

Forts de cette tonalité chamanique, mes stages sont le résultat de toutes mes expérimentations, de toutes mes explorations. Ils parlent de la vie et de toutes les façons de rencontrer la vie. 

Doit-on avoir des notions de tantra pour s’inscrire à vos stages ? Il s’agit avant tout d’aller vers quelque chose de très naturel. Fini le temps où le tantra était associé au surnaturel et relié à des peurs ! Les personnes qui veulent en faire l’expérience n’ont pas besoin de connaissances particulières, c’est d’ailleurs plus facile pour ceux qui n’y connaissent rien, ils sont plus spontanés ! Comme toute démarche, le tantra demande ensuite à être approfondi pour trouver un équilibre et une écoute juste des évitements et des blessures.

Concrètement, comment se passent les stages ? Se met-on nu devant tous les participants ? Doit-on venir avec un partenaire ?

Se mettre à nu est difficile, cela demande du courage mais on le fait pour grandir, pour aller vers soi. Si se déshabiller est un acte symbolique pour se mettre à nu alors oui, c’est bienvenu !

Et oui, on peut venir avec un partenaire. Mais on vient d’abord pour établir une connexion avec soi, dans ses profondeurs, c’est à partir de là qu’on peut modifier ses relations avec l’extérieur. Lorsqu’on est en partenariat avec soi-même, on peut ouvrir un espace qu’on ne connaît pas pour aller vers ses peurs. On prend alors conscience de l’énergie de vie qui pulse au cœur de nos cellules. Une nouvelle révélation !

Dates et lieux des prochains stages :

-       Tantra, sexualité sacrée, cycle 1 : 7-9 juin en Ardèche

-       Tantra et chamanisme, cycle 1 : 21-28 juillet dans la Drôme

-       Semaine couple : 3-10 août dans la Drôme

-       Cercle de femmes, cycle 1 : 4-6 octobre dans le Jura.

Marie-Jesus Sandoval

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