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Un label pour les médecines non conventionnelles
- Written by jim

Depuis plusieurs années déjà , les élus attirent l'attention du gouvernement quant à la nécessité de légiférer sur les médecines non conventionnelles. Souvent mise à l'ordre du jour, la question de la reconnaissance de ces pratiques n'a pourtant jamais abouti à des propositions concrètes. Aujourd'hui enfin, les pouvoirs publics s'emparent sérieusement du sujet. Le Centre d'Analyse Stratégique (CAS), institution d'expertise et d'aide à la décision placée auprès du premier ministre, a publié en octobre dernier une note s'intitulant "Quelle réponse des pouvoirs publics à l'engouement pour les médecines non conventionnelles ?"
Un label : pourquoi ?
En substance, le texte s'inscrit dans une démarche de clarification de la situation de ces médecines et d'encadrement des praticiens. L'objectif est clair : "tirer le meilleur profit des médecines non conventionnelles tout en garantissant la qualité et la sécurité des services de santé." Car les enjeux sont importants.
Le CAS souligne en effet le potentiel de ces techniques en termes de prévention et de santé publique. L'éducation à la santé, et la préservation du capital sont des notions importantes souvent abordées par les praticiens et notamment les naturopathes. Des approches qui permettent une meilleure prévention et contribuent ainsi au vieillissement en bonne santé. En complémentarité avec la médecine allopathique, elles participent à "globaliser" la prise en charge du patient en répondant à des besoins différents, notamment dans le cas de pathologies lourdes. Les études montrent que, dans l'ensemble de l'Union Européenne, le recours à ces pratiques atteint 80% chez les patients cancéreux.
Néanmoins, ces pratiques qui reposent encore pour l'essentiel sur l'empirisme doivent faire l'objet d'études approfondies afin de démontrer et de valider scientifiquement leur efficience, condition préalable à leur intégration officielle dans le système de santé français. Vaste programme donc que le CAS décline en 5 propositions.
1. Ouvrir une plateforme d'information
Il est important de recenser les connaissances actuelles sur les médecines non conventionnelles, les plantes médicinales et les praticiens du secteur. Le référencement de ces informations permettrait au grand public d'exercer sa "liberté thérapeutique" de manière éclairée. Le patient consulte en connaissance de cause et devient ainsi acteur principal de sa santé en participant à la décision médicale. La proposition rejoint en cela les objectifs de la loi Kouchner du 4 mars 2002 applicable aux professionnels de santé.
2. Une étude approfondie
Le code de déontologie médicale précise que "les médecins ne peuvent proposer aux malades ou à leur entourage comme salutaire ou sans danger un remède ou un procédé illusoire ou insuffisamment éprouvé." Pour prétendre à la reconnaissance, les pratiques recensées devront faire l'objet d'études visant à s'assurer de leur innocuité et à en valider scientifiquement les bénéfices par rapport aux risques encourus. Dans cette perspective, certains thérapeutes ouvrent le marche et créent des centres de recherche sous une forme associative. Les initiatives privées devront se multiplier pour faire avancer les choses. Pour celles qui aboutiront, l'ouverture ainsi dégagée vers le pluralisme thérapeutique implique nécessairement de mener la réflexion sur la prise en charge financière de ces services.
3. Un examen clinique et juridique
Afin de permettre aux patients de faire un choix éclairé, il faudrait que ce label de thérapeute soit obtenu suite à un examen clinique et juridique. Toujours dans une perspective de protection du patient, la légitimité des thérapeutes serait assise par l'obtention de ce diplôme. Cette proposition ne pose pas de difficulté majeure pour les futurs thérapeutes et doit être accueillie avec enthousiasme en ce qu'elle permettra véritablement d'éviter l'écueil du charlatanisme. Les thérapeutes en exercice ne seront a priori pas exemptés, sans obligation toutefois puisque l'on semble s'orienter vers un label facultatif.
4. Labelliser les offres de formations en écoles privées
Il s'agit d'éviter les difficultés rencontrées dans les écoles d'ostéopathie et de former les praticiens sérieux. Jusqu'ici, il n'existe pas de formation diplômante pour les non professionnels de santé. Il en résulte que le niveau de formation d'une école à l'autre varie sensiblement. Certaines écoles proposent même des formations sur quelques week-ends pour des sommes astronomiques. Ce label serait également un instrument de standardisation des pratiques et la garantie d'une formation efficace et sérieuse.
5. Des modules d'initiation aux médecines non conventionnelles pour les futurs médecins
Pour répondre à l'objectif affiché de la complémentarité entre la médecine allopathique et la médecine non conventionnelle, le CAS encourage l'apprentissage par les professionnels de santé de ces techniques dans les cursus universitaires. Les médecins ainsi sensibilisés pourraient eux-mêmes endosser la casquette d'éducateur de santé par exemple. Ils seraient également plus à même de rediriger les patients vers le thérapeute lorsque cette solution s'impose.
Ce rapport doit être accueilli chaleureusement par les thérapeutes en ce qu'il envisage une pratique sécurisée de la profession, tant pour le patient que pour le praticien, qui pourra exercer plus librement si les propositions aboutissent à un encadrement.
Source : Profession thérapeute n°16
Publié dans Actualité bien-être, Bien-être et médecine douce, Thérapeutes et professionnels du bien-être
Tag(s) alternative, douce, label, non conventionnelle
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Ce texte donne l’illusion de s’inscrire dans une démarche pleine de bon sens. Le CAS joue le jeu de la bonne volonté puisque tellement de consommateurs s’y intéressent … Mais y croire c’est oublier l’acharnement des « pouvoirs publics » (en réalité, des lobbies) contre les médecines non chimiques. Ça peut être une bonne façon d’enterrer définitivement, ou tout au moins une fois de plus, donc de retarder la reconnaissance de ces pratiques dîtes « douces ». En effet le passage ci-dessous rappelle les conditions de reconnaissance :
« Néanmoins, ces pratiques qui reposent encore pour l’essentiel sur l’empirisme doivent faire l’objet d’études approfondies afin de démontrer et de valider scientifiquement leur efficience, condition préalable à leur intégration officielle dans le système de santé français.
Vaste programme donc que le CAS décline en 5 propositions. »
Une étude scientifique qui date d’environ 4/5 ans a enterré, ou prétendu enterrer définitivement l’homéopathie. Elle a été réalisée en Suisse. Elle appliquait à l’homéopathie les mêmes critères d’étude que ceux utilisés pour l’allopathie. Entre autre elle prouvait scientifiquement qu’il n’y avait plus de trace de la substance étudiée à partir de la ??èmeCH,( j’ai oublié). Donc c’était du charlatanisme, le médicament ne pouvait pas agir…. Alors que les homéopathes savent très bien et depuis toujours qu’il n’y a plus de produit analysable et que c’est l’énergie du produit qui agit …
Ce genre de proposition est de la manipulation pour endormir le bon peuple …