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Affronter sereinement les épreuves de la vie
- Written by jim

Crises de l'âge, relationnelles, professionnelles, notre vie est jalonnée d'épreuves, parfois de drames. Mieux les comprendre pour mieux en sortir, c'est l'objectif de Marie Borrel qui montre dans un petit livre lumineux, La vie n'est pas un long fleuve tranquille, comment une crise bien gérée développe notre aptitude au bonheur.
Comment appréhender ces phases douloureuses qui jalonnent nos vie et que nous traversons souvent très difficilement ?
Le mot "phase" est important. Il y a des moments de notre vie où nous sommes en phase : avec notre environnement et nos valeurs, avec ce qu'on est et ce que l'on fait. C'est la phase dite "de fusion". On est en cohérence avec soi et avec ce qui nous entoure. Certes, au cours de cette phase, nous affrontons des petites crises d'évolution, mais nous nous y ajustons au quotidien, inconsciemment. Puis un évènement important surgit, lié à un bouleversement intérieur ou extérieur. Soudain, nous nous sentons en décalage avec nous-mêmes et notre environnement. Ce décalage est une souffrance qui nous fait entrer dans une second face, dite "de différenciation". La dernière et troisième phase, dite d'intégration, va permettre la résolution de la crise.
Les crises nous plongent souvent dans l'incompréhension. Comment gérer cette incmpréhension ?
Il faut revisiter les épreuves qui nous bouleversent à la lumière de ces phases. L'objectif est de donner un sens et de l'espoir à un drame qui, sur le moment est terrible à vivre, et semble presque irréel. Un divorce, un deuil, un licenciement, une maladie, ces épreuves rompent notre harmonie et nous destabilisent. Or cette destabilisation est le passage vers une nouvelle réalité, porteuse de choses positives. Lorsqu'on traverse une crise, il est important de savoir, au fond de soi, que cela fait partie de l'existence. La crise permet des changements heureux. Et si la petite crise nécessite un réajustement "léger", la grande crise, elle, demandera un réajustement plus global, plus volontaire. Elle se révèlera d'autant plus positive.
Les épreuves ne seraitent pas une catastrophe mais une chance ?
Oui, mais cela ne veut pas dire que ce n'est pas douloureux. On dit que les gens heureux n'ont pas d'histoire. C'est faux ! Les histoires, les crises peuvent être un bon coup de pied aux fesses. Or, on a toujours tendance à préférer le confortable à l'inconnu, même si cette routine nous mine.
Se connaître soi-même : les philosophes, les psys ne parlent que de cela. N'est-ce pas facie à dire et... finalement impossible à faire ?
Impossible, non. Lorsqu'on traverse une épreuve qui nous laisse sans prise avec l'extérieur, la seule chose que l'on peut encore contrôler, c'est son "intérieur". Une dimension à laquelle on peut toujours avoir accès, sur laquelle on peut toujours travailler. Nous n'avons pas en nous la totalité des solutions, mais il y a là un univers que personne ne peut nous enlever. Un univers avec ses réponses, pas toujours simples à mettre en place, mais qui sont à notre portée. On peut décider, seul, de changer le regard que l'on porte sur les évènements. Même s'il faut du temps et des ajustements successifs, changer de point de vue influe sur nos émotions et sur notre capacité à agir pour s'en sortir.
La solution peut également venir de l'extérieur. Un coup de fil inespéré, une rencontre innatendue...
Encore faut-il savoir les reconnaître. Si vous n'êtes pas préparé à regarder dans une autre direction, à accepter le changement, tous les bateaux du monde pourront passer devant vous, vous n'embarquerez pas.
La perte de confiance en soi est naturelle quand on affront eune épreuve. Or vous écrivez qu'il faut conserver cette confiance en soi, même de manière souterraine. Comment ?
La perte de confiance ne doit pas être un état permanent. Face au drame, notre confiance en nous-mêmes est convalescente, elle doit se reconstruire. Pour cela, il faut être conscient de cet état transitoire.
Pour certains, qui mènent une vie, disons sans crises majeures et pour qui un jour "ça casse", cela devient presque plus compliqué à gérer ?
Mon fils me reproche souvent de lui avoir tout donné, de lui avoir ouvert toutes les portes et de lui avoir "cassé" le désir d'aller voir par lui-même. Il n'a pas tort. Les 20-30 ans se vivent plus heureux au niveau éducatif mais ont le sentiment de se battre contre du vide. Leur capacité de résistance à l'adversité est moins musclée que celle de leurs aînés. Leur désir s'est émoussé. Or le désir naît du manque. Entreprendre des choses, c'est répondre à un désir enfoui.
Lâcher prise, écrivez-vous, exige un retour à la sensorialité ?
Réveiller ses sens, c'est revenir à ce que l'on vit en soi. Se reconnecter à son corps. Une façon d'opérer ce retour est d'accepter le temps, la durée. On ne résout rien en un claquement de doigts. Il faut réapprendre à vivre l'instant présent. Ne pas se projeter en permanence dans le passé ou dans le futur.
Le pardon est l'étape ultime de sortie de crise. Mais pardonner à quelqu'un qui nous a fait souffrir, est-ce bénéfique ?
Dire à un pervers narcissique qu'on ne lui en veut plus, alors qu'il est incapable de ressentir une émotion, c'est du temps perdu. Le pardon n'est pas l'absolution. On ne doit pas pardonner au patron qui licencie sans raison, au mari violent... Le pardon dont je parle, 'est un pardon ui ne va pas forcément au destinataire. Pardonner c'est couper le lien qui nous retient et nous fait mal. Tant que nous restons dans la rancune, le lien n'est pas coupé et la douleur reste. Il faut rendre à l'autre ce qui ne nous appartient plus. Mais il n'est pas nécessaire que l'autre le sache. Par exemple, on peut lui écrire une lettre et la jeter ensuite. Le but ultime du pardon, c'est de devenir indifférent, sincèrement, à cet autre qui nous a blessé. Ainsi, nous abandonnons ce qui ne nous appartenait pas. Au terme de la crise, le pardon est une formidable libération intérieure.
Source : Bonheur(s) magazine
Publié dans Bien-être et médecine douce
Tag(s) épanouissement personnel, épreuves de la vie, Marie Borrel, sérénité
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