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L'amour est le premier déclencheur de cette humanité en nous. Il nous permet d'avancer, en confiance, de continuer. Il nous amène vers la guérison, l'allègement, les libérations et surtout le dépouillement. L'Amour est en fait la vie qui coule en nous et qui nous éveille au sacré, au sacré de soi-même, dans cette différence, dans cette altérité.
La puissance de vie est plus forte que tout, plus forte que nos croyances, que nos illusions et nos traumas et elle nous libère à travers tous les pas que nous faisons. Ayons confiance, continuons. Petit à petit, les portes intérieures s'ouvrent naturellement. Surtout, ne touchez à rien. Tout est là au creux de chacun de nous. Quel que soit ce que vous croyez sur vous, sir vos difficultés, sur votre passé, tout est possible. J'ai vu tous les possibles se produire et j'en témoigne à travers quelques expériences personnelles, dans la préface de mon livre "Danse les noces d'or" - Le Sacre du Féminin et du Masculin". Vous découvrirez que les épreuves n'ont pas été vaines, mais au contraire, libératrices. Soyons sans crainte. Chaqu jour nous apporte la liberté. Nous cheminons vers elle et nous y laissons porter. Ne cherchez pas à défier les lois cosmiques, mais juste à avancer, tranquillement ou pas, avec vos peurs ou votre foi, avec tout ce que vous êtes. Personne ne vous jugera. L'essentiel est d'avancer. La vie fera son oeuvre. Suivez ce qui vous anime et cherchez à déployer le nécessaire pour accomplir ce qui se trouve dans votre coeur. Au-delà des tribulations, nous avons le merveilleux à découvrir, qui s'anime en nous et autour de nous.
La pleine conscience est ce regard de l'enfant qui se réveille. C'est revenir à cet enfant délicat et se redécouvrir dans toute sa simplicité. L'éveil est en réalité un rencontre avec soi. C'est une explosion à l'intérieur, un cataclysme que personne ne peut entendre et qui pourtant nous transporte dans le réel, dans l'infinie bonté du ciel. Cette expérience est une union avec tout ce qui est . En effet, elle ne nous éloigne pas du monde, mais nous permet de pénétrer dans le monde. Elle nous donne de nouveaux yeux pour voir la réalité visible et invisible.
Source et extrait de soleil levant
Quantique Planète
La nutrition au coeur des thérapies innovantes
La nutrition est le tron commun entre toutes les médecines. Elle nous oblige à nous respecter et à nous remettre fondamentalement en question. Hors des chapelles et des doctrines, vous découvrirez les lois incontournables, validées aujourd'hui, d'une nutrition adaptée aux temps modernes. A traitement égal, la réforme alimentaire peut occasionner des résultats spectaculaires. C'est un remarquable outil de prévention et de soulagement de nombreux pathologies.
Douleurs articulaires, rhumatismales, les migraines, l'arthrose, mais aussi sur toute les pathologies digestives, diabète, obésité, maladies du foie, allergies, maladies de Crohn, rectocolite, hémorragique, ulcères....vous repartirez de congrès avec un livret de prescriptions d'hygiène de vie de tous nos experts.
Du 21 au 24 mars 2013
Depuis 25 ans, Mednat Expo propose des solutions alternatives et complémentaires à la médecine moderne pour entretenir la bonne forme physique et psychique.
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"C'est le devoir de chaque homme de rendre au monde au moins autant qu'il en a reçu." Albert Einstein
Toutes les pensées positives et citations inspirantes ICINeo-bienêtre vous recommande tous les mois des livres que nous avons lus, cette semaine, "Le pouvoir du moment présent" de Eckhart Tolle.
Le pouvoir du moment présent est probablement l'un des livres les plus importants de notre époque. Son enseignement simple et néanmoins profond a aidé des millions de gens à travers le monde à trouver la paix intérieure et à se sentir plus épanouis dans leur vie. Au coeur de cet enseignement se trouve la transformation de la conscience : en vivant dans l'instant présent, nous transcendons notre ego et accédons à " un état de grâce, de légèreté et de bien-être ". Ce livre a le pouvoir de métamorphoser votre vie par une expérience unique.
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Le physicien Fritz Albert Popp a démontré que les cellules émettent une lumière très ténue mais cohérente. Cette lumière est un véritable langage cellulaire qui assure la régulation des mécanismes vitaux du corps. Lorsque cet équilibre biolumineux se perturbe, la circulation est amoindrie et il se crée une usure plus importante dans le corps. Cette usure se manifeste par une modification subtile du rayonnement qui va progressivement se développer en une maladie si la qualité du rayonnement n'est pas rétabli.
Heureusement le guérisseur est en mesure d'augmenter l'organisation du champ d'énergie d'un partenaire. Cette capacité s'explique par le fait que le guerisseur est en mesure d'emmagasiner une bioluminescence qu'il va ensuite retransmettre a son partenaire.
D'autres recherches proposent que le guérisseur augmente le pouvoir de communication entre les cellules. Ils émettent l'hypothèse que les cellules possèdent des composantes semi conductrices très conductrices qui seraient donc très sensibles à l'émission énergétique du guérisseur.
Le pouvoir de l'intention
L'intention est fondamentale dans tout travail de guérison. La prière en étant l'expression la plus évidente. La docteur Laskow a démontré qu'il était possible d'inhiber la croissance des cellules cancéreuses de culture de l'ordre de 18% par la simple utilisation de l'intention. Il augmenta ce résultat à un taux de 40% en associant une deuxième intention à la première. Il a également été démontré qu'un intention associée à une imposition des mains a eu pour effet de réduire les effets de substances antibiotiques sur des bactéries. Il est donc clair que l'intention de guérir peut influencer positivement la santé. Le guérisseur a donc tout avantage à la combiner à un soin énergétique.
Intuition et soin énergétique
Une recherche à l'aide d'un appareil servant à enregistrer les ondes du cerveau sur des magnétiseurs et leurs patients confirme qu'il y a une réelle connexion qui s'établit entre eux. Il a été observé que les ondes cérébrales du soignant et de la personne soignée tendent à s'harmoniser à mesure que le soin s'effectue.
Cette connexion serait en quelque sorte le pont permettant au thérapeute de syntoniser à son patient. Il est possible de croire que cette fameuse connexion permettrait au guérisseur d'accéder au champ d'énergie de son partenaire. Il aurait ainsi une voie d'accès pour transmettre des intentions qui influencerait son champ d'énergie.
Sylvain Bélanger pour Soleil Levant
« Qi danse », danse-médecine, geste rythmé…, les cours de danse-thérapie se multiplient. Pas après pas, ils nous invitent à libérer nos émotions et à réveiller nos pulsions de vie.
La danse, superbe moyen d’expression corporelle, est également un excellent outil de développement personnel. C’est pourquoi, on a vu naître dernièrement de nombreux cours de danse-thérapie ou de danse-médecine, visant à renouer avec son « danseur intérieur ».
« Il s’agit de retrouver un “savoir-danser” enfoui, une sorte de mémoire corporelle originelle qui nous connecte avec la partie joyeuse de nous-même que nous avons oubliée, mais aussi avec les autres », précise France Schott-Billmann, psychanalyste et anthropologue. « C’est un très bon régulateur de l’humeur, assure la thérapeute. Il réveille les pulsions de vie. » « Il agit comme une mère qui berce son enfant, explique France Schott-Billmann, et aide chacun à découvrir ce qui lui manque : de la vitalité, de la confiance en soi, de la sensualité… Les danses-thérapies nous réapprennent à jouer, à écouter, à ressentir, à renouer avec nos racines, à vivre l’“ici et maintenant”. » Voici quelques exemples.
« C’est un métissage entre les pratiques asiatiques du qi gong, de la méditation, du tai-chi et les danses occidentales contemporaines », indique Ke Wen, cofondatrice du centre de culture chinoise Les Temps du corps. Il s'agit de développer une conscience du corps grâce à des mouvements rapides, expressifs et spontanés. « La musique, ses rythmes apportent une autre énergie vitale qui permet au corps de s’exprimer, et de communiquer avec autrui et avec son propre environnement. C’est surtout une danse joyeuse, de contact, qui transforme la relation à soi et aux autres », assure Ke Wen.
La séance : quinze premières minutes de mouvements chorégraphiés où l’on apprend comment travailler la souplesse de la main et du bassin afin de libérer notre énergie originelle.
Les bienfaits : Relaxant et tonifiant pour le corps et l’esprit, la « qi danse » renforce la vitalité psychique mais aussi corporelle. Une activité qui permet de s’épanouir et de mieux s’ancrer dans le présent.
La transe qui soigne
L’expression primitive a été créé par la chorégraphe et anthropologue afro-américaine Katherine Dunham. Elle s’est inspirée des danses rituelles thérapeutiques du vaudou haïtien.
La séance : après quelques minutes, au son de « rythmes premiers » que sont les battements (pulsations) et le balancement, et par des gestes répétitifs, nous exprimons nos pulsions de façon symbolique. Le chant vient s’associer à la gestuelle simple, puissante et très évocatrice : nous voici mimant les semailles, cueillant des fruits, tirant à l’arc, distribuant des cadeaux, envoyant un message de paix à travers l’espace…
Les bienfaits : les rythmes utilisés se calent sur nos rythmes de vie (coeur, souffle). « Cela éloigne les pensées négatives. C’est un antidépresseur formidable et un très bon régulateur de l’humeur ».
Danse-médecine
« Nous avons tous un danseur en nous, un “danseur intérieur” qui va écouter l’esprit de la musique, se laisser peu à peu envelopper et guider par les mouvements », déclare Susannah Darling Khan. L’objectif est de renouer avec ce corps dansant, débordant de vitalité et de créativité.
La séance : il faut sentir la musique nous pénétrer et de nous laisser conduire par notre ressenti, et non des injonctions du type « je devrais faire tel et tel mouvement ». Comme dans la méditation, les pensées nous traversent, le corps nous porte et libère ainsi le mouvement. Le thérapeute nous invite alors à renouer avec notre « dimension naturelle » – eau, terre, feu, air – et à l’exprimer à travers des gestes.
Les bienfaits : tous ceux de la méditation, le mouvement en plus. Dans ce lâcher-prise, chacun réalise que ce n’est pas le corps qui est fatigué, mais le mental. Cela permet de révéler une vraie vitalité et la joie que l’on a en soi.
Source : PsychologiesLe ventre est, selon la médecine chinoise, le second cerveau de notre corps, là où siègent nos émotions. Le Chi Nei Tsang, dérivé du Qi Qong, est une technique de massage du ventre afin d'harmoniser ses émotions.
« J’ai l’estomac noué » ; « J’en ai eu le souffle coupé » ; « Je me fais de la bile », « j’ai la boule au ventre » mais aussi « J’ai des papillons dans le ventre »… Ces expressions n’ont rien d’anodines. C'est dans l’abdomen que les émotions trouvent leur source et ainsi influencent notre état physique. Le Chi Nei Tsang est un massage qui vise à réduire ces effets.
Recycler ses déchets
Inventé par Mantak Chia, le Chi Nei Tsang consiste à libérer les « énergies perverses prisonnières dans le corps » qui perturbent l’énergie émotionnelle. On apprend à « recycler ses déchets » en les isolant, et ainsi s’en débarrasser.
Ces émotions négatives sont réparties dans les différents organes de l’abdomen. Le massage vise donc à rééquilibrer ces énergies afin de libérer le corps et l'esprit.
Des milliers de bulles
Une séance commence par une série de questions sur l'état physique, les douleurs chroniques dont vous pouvez être victime.Ensuite, on s'installe sur le dos sur la table de massage. Tout en parlant pour expliquer le déroulement de la séance, le thérapeute applique délicatement ses doigts sur mon ventre et explique comment il va procéder, organe par organe. Lorsqu'il touche un point sensible, le corps réagit, comme si des petites bulles en sortait : ce sont les énergies négatives qui sont libérés.
Un travail d’auto-guérison
Durant toute la séance, la masseuse parle, explique et interroge sur votre ressenti. Un dialogue faisant partie intégrante du processus. Le Chi Nei Tsang est aussi un travail d’auto-guérison : une séance est le moment de verbaliser ses émotions. On vous montre ensuite quelques gestes à reproduire chez vous : le Chi Nei Tsang peut également se pratiquer en automassage.
« Mieux vaut expérimenter le Chi Nei Tsang avec un professionnel pour commencer, et lui demander à l’issue de la séance de vous donner des conseils pour vous masser seul », explique la thérapeute. Néanmoins, rien ne vous empêche, le soir, avant de dormir, de vous masser le ventre doucement pour vous détendre. « Le mieux est d’utiliser une balle de tennis pour se masser. Vous pouvez effectuer des cercles le long du gros intestin. Vous pouvez également masser autour du nombril et dans les aiguilles d’une montre avec l’index et le majeur ». Un geste simple à adopter pour éliminer le stress de la journée !
Vous ne sentirez pas de changement miraculeux en sortant d’une séance de Chi Nei Tsang. Cependant, c'est bien une thérapie préventive. Pratiquer avec régularité, il vous permettra d’éviter bien des maladies. C’est là la base de la médecine chinoise : mieux vaut prévenir, que guérir !
Source : Psychologies"Je sais et je sens que faire du bien est le plus vrai bonheur que le cœur humain puisse goûter." Jean-Jacques Rousseau - Think positive !
Toutes les pensées positives et citations inspirantes ICILe psychiatre et psychanalyste Daniel N. Stern doit sa renommée internationale à ses observations sur les interactions entre le nourrisson et sa mère. Ses travaux et recherches nous amènent à découvrir l'univers du jeune enfant par une approche à la fois psychanalytique et développementale. Il reflète l'esprit de ses ouvrages et la rigueur de sa réflexion. Un hommage à ce grand observateur et peintre de "paysages psychiques" qui nous a quittés le 12 novembre 2012.
Dans Le Journal d'un bébé, vous utilisez des termes issus de la musicologie, vous parler d'accordage, de tonalité, d'harmonie, de phrases musicales. Le bébé est-il doué comme un musicien, comme le formule Colwyn Trévarthen ?
Non, pas exactement. Colwyn Trévarthen est plus axé sur la musique que moi. La musique est une métaphore particulièrement claire et facile. Ce qui m'interesse c'est la façon dont on peut expliquer quelque chose de relativement compliqué, ces formes de feeling qui sont mises en acte par la musique, le cinéma ou la danse. C'est ce que j'appelle la dynamique des sentiments. Dommage qu'en français il n'y ait pas le mot feeling ! En tout cas, ce qui m'intéresse depuis toujours, ce sont les mouvements d'éveil internes qui sont très fluctuants. Cela peut être des petits moments ou des grands moments, mais ce n'est ce qui fait la plupart des arts à côté de données narratives.
Que voulez-vous signifier lorsque vous parlez de phrases musicales, de rythmique ? Ce qui peut s'enclencher entre la mère et son bébé ou les expériences que le bébé peut être amené à faire seul ? Vous évoquez le monde des sensations, le bébé aurait-il des prédispositions pour communiquer émotionnellement ?
Sûrement ! Pour percevoir et apprendre ces choses. Il faut que l'on revienne à cette question des affects, de la musicalité et la forme des sentiments utiles. Quand vous parlez je vous entends, puis vous changez la position de votre tête et votre regard devient différent. Cela déclenche forcément en moi un petit saut, un éveil par rapport à vous. C'est comme un petit crescendo, un accelerando en musique. Il faut que le bébé soit en contact avec comment être avec l'humain. C'est là qu'il fera la différence entre la socialisation avec un autre par rapport aux animaux, qui font cela très grossièrement. C'est pourquoi j'utilise toujours la musique ou la danse comme point de repère.
Quels lien, quelle distinctions faites-vous entre l'attachement qui est un processus primaire ayant cette fonction de sécurité, de protection et l'intersubjectivité qui est un travail de partage, de conscience ?
Oui, c'est un partage mais il ne faut pas que cela soit conscient. L'accordage affectif, ce n'est pas conscient.
Existe-t-il différents degrés dans l'intersubjectivité, une prise de conscience de l'autre et donc une différenciation entre le moi et le non-moi ?
Je peux le dire simplement. Il y a un premier degré qui est "je sais que tu sais". Le deuxième degré "je sais que tu sais que je sais". Le troisième degré "je sais que tu sais que je sais que tu sais" et puis au final en guise de validation "je sais que tu sais que je sais que tu sais". Alors c'est écrit, c'est accordé d'une manière publique et ouverte que tout cela s'est passé entre nous. Dans ce sens là, il y a des degrés.
Concernant la question de la psyché maternelle, dans La naissance d'un instinct, vous évoquez très fréquemment l'instinct. Concernant des mères infanticides, quel est cet instinct. Là, en l'occurence, il n'était pas au rendez-vous ! Que s'est-il passé ou qu'est ce qui ne s'est pas construit chez ces femmes pour qu'elles accèdent à un statut de mère ?
Il y a toujours des exceptions qui sont de l'ordre de la pathologie. Mais il n'y a pas beaucoup d'infanticides. C'est vrai qu'ils sont mis en valeur par les médias.
C'est une réelle difficulté pour certaines mères d'être seules sans étayage pour pouvoir exprimer leur souffrance, leurs questionnements. On a d'ailleurs tendance également à banaliser les difficultés que certaines mamans peuvent avoir avec leur enfant. Je pense que la non-considération de leurs ressentis peut etre très dommageable dans leur construction identitaire de mère "suffisament bonne". C'est tout ce dosage qui est très complexe dans le travail d'accompagnement de la mère et de l'enfant.
Oui, tout est une question de dosage. Moi, je trouve qu'il faudrait qu'il y ait dans chaque commune, des lieux pour les jeunes parents, des lieux où l'on peut venir, se recontrer et sans prétentions thérapeutiques.
Source : Psycho média n°39
Trois nouvelles recherches publiées dans l'édition de novembre 2012 de Psychological Science, la revue de l'Association for Psychological Science (APS) et des études récentes, suggèrent que les capacités dont les enfants font preuve au tout début de la vie vont façonner le développement de leurs compétences plus tard dans la vie, à l'enfance et même au-delà.
La première recherche concerne l'apprentissage de la marche. Les chercheurs constatent que les jeunes marcheurs se déplacent plus rapidement que les rampeurs mais avec un nombre comparable de chutes dans ces deux exercices. La motivation des nourrissons pour se mettre à la marche serait la possibilité d'un déplacement plus rapide, et à terme sans tomber, mais cet apprentissage n'est possible que par d'innombrables essais. L'expérience locomotrice dure de 12 à 19 mois, en moyenne, comprend 2 368 étapes identifiées et 17 chutes de l'heure.
Pour la deuxième étude, les chercheurs de l'Albert Einstein College of Medicine (New York) ont observé comment les compétences de base de traitement de l'information dans la petite enfance peuvent avoir une incidence sur les compétences executives plus tard dans l'enfance. Les enfants ont été évalués pour la mémoire, la vitesse de traitement et l'attention à l'âge de 7-12 mois et 24-36 mois, puis, à 11 ans, ont été réévalués pour différents types de compétences éxécutives dont la mémoire travail, l'inhibition et le déplacement. Les auteurs ont développé un modèle statistique qui part des capacités à la petite enfance, pour tenter de prédire le fonctionnement éxécutif tard dans l'enfance.
La recherche de la Northwestern University en début d'année 2012 prouve, quant à elle, l'existence de compétences en "physique intuitive" chez les nouveaux-nés, pratiquement dès la naissance. L'étude menée des nourrissons agés de 2 mois montre que ces derniers, placés face à des écrans présentant un grand verre contenant soit un liquide soit un solide, mais avec une représentation identique, font la différence, déjà, entre liquide et solide et anticipent ce qui va se passer si l'on renverse le verre. "Les bébés peuvent recoonaître une voix triste dès l'âge de 3 mois ce qui suggère une capacité à interpréter la voix humaine et les émotions négatives extrêmement tôt dans la vie, suggérait également une étude du Kings College de l'University College de Londres et du Birbeck College, publiée dans la revue Current Biology.
Selon l'étude Even-month-old babies can read minds publiée fin 2010 dans la revue Science, les bébés, dès l'âge de 7 mois, seraient en mesure de prendre en compte les points de vue des autres personnes. Elle souligne que les interactions sociales dépendent fondamentalement de la capacité de comprendre les points de vue des autres acteurs sociaux, même si elles sont, parfois, en contradiction, cette compréhension conduisant à la nécessité de conserver à l'esprit simultanément deux représentations contradictoires.
L'étude One-Year-Old Infants Follow Others' Voice Direction du Max Planck Institue de Leipzig, publiée dans Psychological Science, montre que les nourrissons peuvent déterminer le centre de l'attention d'une autre persone par le biais de la seule direction de l'information auditive, une compétence utile pour le développement de l'attention.
Ces différentes études mettent en avant l'importance du développement précoce du mouvement, de sa compréhension physique, de sa direction, et de son intention et l'implication des fonctions cognitives précoces pour sa réalisation. L'interaction naturelle avec l'enfant, comme parler ou dire bonjour, jouer à cache-cache et apprendre au tout-petit à manipuler des objets en toute sécurité est essentiel pour favoriser son développement, même plus tard, dans l'enfance.
Source : Psycho média n°39Quelle est la nature et l'origine de nos difficultés en amour ? Quelle histoire venue de notre enfance répète-t-on dans la relation ? Comment grandir en amour, changer et en finir avec les fonctionnements toxiques ? L'amour supposé pour autrui n'est-il pas au fond un amour beaucoup plus réel de sa propre personne, ou un reflet de soi-même, c'est-à-dire une valorisation de soi-même à travers le regard de l'autre ? L'amour ne serait-il pas intéressé ?
L'amour est souvent défini comme un mouvement altruiste, dans lequel on s'oublie au profit de l'être aimé. Pour Wilhelm Gottfried Leibniz : "Aimer, c'est se réjouir du bonheur d'autrui". Si l'expérience amoureuse peut bel et bien donner lieu à ce type de sentiment, la relation du couple peut aussi aboutir à ce type d'attente. Ce principe romantique que l'on s'est approprié, on chercherait, à terme, à l'observer chez le partenaire. Ainsi, au lieu d'être porté par un élan bienveillant, on en arrive vite à faire un bilan de la relation pour établir ce que l'on a reçu en retour de tout ce que l'on a pu donner et que l'on donne encore. Les actes alors initiés pour faire plaisir à l'autre se transforment en efforts appelant une certaine reconnaissance de sa part. C'est ainsi que les dettes du conjoint s'accumulent...
L'amour est-il intéressé ?
La question ici posée semble aller à l'encontre de cette conception judéo-chrétienne de l'amour altruiste. Et pourtant, un des premiers objectifs rechechés lorsqu'on tombe amoureux est de trouver une réciprocité dans ce mouvement envers l'autre. L'amour de son prochain ou l'agapè, tel que l'avaient défini les Grecs, existe-t-il vraiment ?
Dès les premiers instants de la vie, l'être humain est doté d'un répertoire de comportements destinés à attirer l'adulte qui s'occupera de lui. Par ses cris, le nourrisson interpelle, attire l'attention sur ses besoins les plus primaires. Des centaines de recherches ont montré la faculté insoupçonnable du bébé à s'adapter à son entourage familial, ce qui lui permet de maximiser les chances d'être pris en charge et protégé. Son développement est dévolu à cette recherche de sécurité. Dans son élan envers ses figures d'attachement, c'est de lui qu'il cherche à s'occuper. En va-t-il autrement de l'adulte ?
Pour Arthur Schopenhauer, l'amour n'est qu'une illusion subordonnée à des fins de reproduction. Plus généralement, l'expérience humain, la vie psychique serait au service de l'instinct d'autoconservation. Cette thèse pré-darwienne transparaît de l'oeuvre de John Bowlby. Même s'il ne va pas jusqu'à considérer les états émotionnels comme de simples manifestations de l'instinct, la théorie de l'attachement repose sur le postulat selon lequel l'individu est mû par sa propre survie et celle de l'espèce.
Une telle conception d'un amour centré sur soi, est finalement plus en accord avec les fréquentes insatisfactions observées au sein du couple, le sentiment que l'autre ne fait pas ce qu'il faut pour que l'on se sente bien.
Assumer ses besoins ?
Malgré le caractère instrumental et peu poétique de la perspective proposé ici, cette vision de l'amour présente certains avantages, qui peuvent agrémenter la vie à deux. Car le fait de renier la tendance à vouloir satisfaire ses propres besoins revient souvent à dissimuler ce que l'on ressent. Ainsi, les incompréhensions s'enchainent, la frustration augmente.
Prenons un exemple de la vie quotidienne : Marie se refuse à ierre car elle lui en veut. Elle lui a repassé ses chemises pour lui faire plaisir sauf que lui n'a rien remarqué. Depuis son abscence de réaction, Marie rumine dans son coin. Elle se dit que s'il était vraiment amoureux, il serait plus attentif.
On peut se demander en quoi cette anecdote, quelque peu triviale, peut renvoyer au questionnement philosophique sur l'amour évoqué plus haut. En fait, ce type d'incident est favorisé par l'existence d'une convention sociale qui veut que ses besoins propres passent après ceux des autres, qu'il est finalement "mal" de revendiquer les siens.
En efet, le problème qui se pose entre Marie et Pierre, c'est que Marie cherche à se faire apprécier de son mari de manière déguisée. Plutôt que de lui faire part clairement de son besoin qu'il lui témoigne son affection, elle passe par des moyens détournés pour obtenir de lui une certaine reconnaissance ; tellement détourés qu'ils passent inaperçus...
Certes, on comprend bien l'utilité sociale de penser d'abord à son prochain, mais cette façon de fonctionnerne serait-elle pas contre-nature ? Lorsqu'on est pris dans cette logique, apparaît un dilemme entre la manière dont on devrait être et la manière dont on est vraiment. Cet écart, on le voit facilement chez l'autre : on repère sans aucune difficulté sa tendance à penser à lui/elle et à nous faire passer seulement après. Mais cet écart est plus compliqué à admettre chez soi. On peut s'en vouloir de ne pas être comme on devrait et de ce fait, ne pas être capable d'avouer à l'autre ce que l'on ressent.
Marie n'ose pas faire de réflexion à Pierre, car elle considère que finalement, c'est assez mesquin de repasser ses chemises en attendant quelque chose en contrepartie. Même si au départ, elle l'a fait de bon coeur, elle aurait préféré être "au-dessus de tout ça" et faire preuve de plus de générosité. Sauf qu'en réalité, elle a elle aussi des attentes qu'elle cherche à combler auprès de son partenaire. Ce qu'elle ressent, ce n'est pas tant Pierre qui l'ignore qu'elle-même, en doutant de sa légitimité à être entendu.
Alors tant pis pour l'autre ?
Accepter en soi un fonctionnement égoïste ne rend pas plus égoïste pour autant. Il faut d'abord penser à soi pour pouvoir penser à l'autre. Plus on aura été comblé par le passé, moins la nécessité de faire reconnaître ses propres besoins sera grande. Il est indispensable de se sentir entendu pour pouvoir être à l'écoute de son partenaire.
Il ne s'agit pas d'accabler l'autre en listant tous les grieds que l'on a contre lui/elle. Il s'agit de redonner à ce que l'on ressent voix au chapitre et interroger ce que l'on n'ose pas dire, plutôt que de le censurer. Certes, on a tendance à rendre le conjoint responsable de tous ses maux, alors que certains datent de bien avant la relation avec lui/elle. Autrement dit, même si un malaise s'installe et que l'on considère que c'est de sa faute, on ne peut pas exclure d'être un tant soit peu dans la projection. De plus, ce qui est chargé d'affects est susceptible d'entraîner une certaine exagération de la situation. Ainsi, au lieu de se demander en quoi l'autre serait ou non responsable, il convient plutôt d'accepter en soi certains sentiments et de ne pas chercher à les cacher. Même si raisonnablement, on ne peut pas toujours incriminer le conjoint, il n'en reste pas moins que ce que l'on ressent au sein du couple est authentique et à ce titre, légitime. C'est en cela que le vécu ne peut être tu. Ce serait un lieu commun de dire que les problèmes de couple reposent sur des problèmes de communication. Mais ce que l'on a tendance à oublier, c'est que la communication commence par soi-même.
Quid du prince charmant / de la princesse charmante ?
On entend aussi souvent que le prince ou la princesse charmante n'existe pas. Et pourtant, n'est-ce pas ce à quoi l'on aspire lorsqu'on est en couple ? Accepter les fondements naturels de l'égoïsme, c'est aussi accepter que le partenaire ne soit pas tel qu'il est décrit dans les contes de fée. En bref, assumer son égoïsme, c'est accepter celui de l'autre ; accepter l'égoïsme de l'autre, c'est être plus magnanime. Ainsi, l'approche réaliste proposée ici, bien qu'elle soit très éloignée de la vision romantique couramment recherchée, facilite les échanges de ceux qui y adhèrent et les aident à trouver une plus grande harmonie au sein du couple.
Source : Psycho média n°39Pourquoi s'auto-organiser ? Pour réfléchir, pour débattre, pour penser à la situation actuelle des psychologues et à l'avenir de leur activité ? C'est ce que font deux publications collectives du dernier trimestre de l'année écoulée. D'un côté, Du nouveau dans la psycho' est le fruit du travail mené sous les auspices du Collège de psychologie des psychologues de l'hôpital Charles Perrens en Gironde. Et de l'autre, il s'agit d'une somme collective présentée par le toujours dynamique Comité de vigilance des CMPP de l'Ouest.
La première publication est d'une forme assez classique, mais son propose déborde complètement de ce que peuvent produire ici ou là tel coolège ou telle association de psychologues ? Sans doute cette initiative est-elle redevable à Patrick Brun qui a su cultiver des liens avec le monde universitaire. Quoi qu'il en soit, le résultat est imposant. Une vingtaine de communications composent un panorama orienté vers ce qui se passe du côté de l'hôpital, avec, la confrontation aux suicidants, aux passages à l'acte d'adolescents, aux situations de réanimations néonatales, aux consultations de dermatologie, de génétique, à l'accompagnement des personnes victimes d'infractus du myocarde, de personnes prises en charge en hémodialyse etc... L'une des rubriques est intitulée Situations extrêmes. Il est vrai qu'à l'occasion, on peut avoir le sentiment d'être à bout de l vie d'un patient. Mais sans vouloir banaliser quoi que ce soit, il faut reconnaître que ce sentiment d'extrême est partagé par nombre de practiciens et parfois même vécu assez quotidiennement. C'est que l'exercice de la psychologie n'est pas un long fleuve tranquille.
La seconde publication est d'une autre facture. D'allure très construite et argumentée, c'est en fait une sorte de cri du coeur. D'ailleurs si ce rassemblement de collègues des Centres médico-psycho-pédagogiques s'intitule Comité de vigilance, c'est qu'il existe une notion de danger. Danger pour les usagers, danger pour l'activité des professionnels. Le sous-titre parle de Pétrification des pratiques. La menace, c'est l'évaluation, et par delà toute l'accumulation de procédures et de protocoles particulièrement mal supportés, et on les comprend, par des practiciens se référant à la psychanalyse. Ainsi une trentaine d'interventions tournent autour de la "dictature de la norme" ou de la "fabrique d'une société sous contrôle". Certes les collègues des CMPP ne sont pas les seuls à être concernés par des procédures de différents ordres venant peser sur tout ce qui entoure les prises en charge. Mais leur sensibilité particulière à cette évolution tient au fait que les CMPP sont restés depuis leur origine des lieux de consultation fonctionnant sous forme de services publics et où les mineurs et les familles sont pris en charge par des professionnels de la psychanalyse. Ce qui constitue un ensemble de caractéristiques dont la synthèse somme toute assez improbable est mise à l'épreuve des changements, dont le principal est le passage d'un principe organisateur de type médical à un principe organisateur de type administratif. Et autant hier les psychanalystes ont appris à faire ce que Jean Clavreul avait si justement désigné comme "ordre médical", autant aujourd'hui ils ont à se saisir de ce que sont les logiques de l'ordre économico-administratif, présentifié en particulier par les ARS.
Dans ces deux ouvrages, la question centrale n'est plus celle de la référence théorique nécessaire à l'exercice professionnel. De ce point de vue, la cause paraît entendue. Ce qui occupe les auteurs est plutôt l'effort pour se conforter à du nouveau. Qu'il s'agisse de nouvelles situations rencontrées dans le monde des soins tant en milieu carcéral que dans les spécialités médicales dépourvues de lien fonctionnel avec la psychiatrie, ou qu'il s'agisse de repérage de l'évolution des idéologies organisatrices et de leur impact sur les possibilités d'un travail psychologique adossé à la psychanalyse.
Source : Psycho média n°39
Bouger détoxifie : vous remettre en mouvement donnera un nouveau souffle à l’organisme. Quatre exercices pour vous aider.
En hiver, notre corps est confronté à de nombreuses difficultés : stress, froid etc.. Bouger peut l’aider à se régénérer. « Les mouvements, les massages, un travail sur le souffle et l’esprit s’accompagnent d’un effet détoxifiant à tous les niveaux : organes, tissus corporels, psychisme », explique Dominique Casaÿs, kinésithérapeute. Contre ces problèmes, une gestuelle efficace peut-être bénéfique. Selon la médecine chinoise, le froid est yin, la chaleur yang : il faut équilibrer les deux.
S'étirer correctement évacue les toxines et permet aux liquides de réinvestir les espaces libérés au moment du relâchement des muscles.
Debout, inspirez en amenant les mains, paumes tournées vers le ventre, devant le bassin, et penchez doucement le haut du corps vers l’arrière en laissant s’élever les bras et le regard. Lorsque les mains arrivent au niveau de la poitrine, relâchez les épaules, tournez les mains vers l’extérieur et expirez en écartant les bras amplement. Ne les tendez pas complètement et ne forcez pas sur la colonne vertébrale. Poursuivez le cercle, bras sur les côtés et paumes vers le sol. Enchaînez tout en fluidité en relâchant le bassin, afin de vous pencher vers l’avant jusqu’en bas, comme pour cueillir la lune dans l’eau. Puis inspirez en fléchissant les genoux et déroulez les lombaires pour vous redresser, les bras toujours en arrondi afin d’effectuer encore deux fois le mouvement.
En transpirant
Suer permet d’éliminer les toxines par les pores et de perdre le sel qui favorise la rétention d’eau.
Allongez-vous sur le dos. Relevez la tête et les épaules (base des omoplates au sol), rentrez le menton, repliez les jambes sur la poitrine et posez les mains sur les chevilles. Sur une inspiration, levez en même temps les jambes et les bras au plafond. Le corps forme un « U » et les pieds comme les mains sont joints. Retenez votre respiration deux à trois secondes. Puis, en expirant, ouvrez les bras sur les côtés (attention à ne pas aller trop en arrière). À la fin du demi-cercle, rabattez plus rapidement les jambes en reposant les mains sur les chevilles. Enchaînez cinq à dix séquences avec fluidité.
Exercer une pression permet de relancer la circulation énergétique dans les méridiens et de faciliter l’élimination de toxines et la digestion.
Assis par terre, dos droit et jambes allongées, repliez sur une inspiration profonde la jambe gauche par-dessus la droite, de façon à poser le pied à plat au sol, à l’extérieur et contre le genou droit. Plaquez l’abdomen vers la cuisse et gardez la jambe droite étirée, pied en flexion. Effectuez une rotation du buste en passant le bras droit tendu au-dessus du genou gauche, et saisissez le bord interne du pied gauche ou le mollet. À l’opposé, l’autre bras est tendu en arrière, la main repoussant le sol. Les épaules restent basses, la colonne vertébrale redressée, les fessiers en contact avec le sol et le regard tourné vers l’arrière. Respirez et revenez de face sur une inspiration pour effectuer la posture de l’autre côté.
Nous n’utilisons jamais toutes nos capacités respiratoires, alors qu’elle permet d’éliminer 70 % de ses toxines : elle brasse les viscères (foie, pancréas, estomac) et favorise les échanges sanguins dans l’organisme.
Sur terrain plat, en marchant normalement : inspirez par le nez sur les trois premiers pas, retenez l’air dans les poumons sur le quatrième, puis expirez par le nez les trois pas suivants. Enfin, restez en apnée, poumons vidés, sur le dernier pas (rythme dit 3/1/3/1). Enchaînez cet exercice de base dix fois, puis intercalez-le avec dix séries sur un rythme 4/4/2 : inspiration et expiration sur quatre pas, puis rétention d’air uniquement poumons vides sur les deux derniers pas. En montée, faites autant d’inspirations que d’expirations sans rétention d’air : 3/3 ou 2/2 selon la raideur de la pente.
Source : PsychologiesLe thermalisme est plus efficace que les antidépresseurs pour soigner les troubles anxieux. Un bon moyen d'alier soins et détente.
Les thermes furent créé par les Romains au Ier siècle av. J.-C. C'est ainsi que de nombreux établissements français ont été construits (Dax, Vichy, Aix-les-Bains etc...).
Mais c'est seulement au XIXème siècle que le thermalisme a "explosé", grâce à l’abbé Kneipp (1821-1897), qui a ouvert le premier centre de cure thermale en Allemagne en 1880. Pour lui, l’eau était un don de Dieu, le meilleur de tous les remèdes. Effectivement, ce n'est qu'en 1947 que les soins thermaux ont été reconnus par la médecine « officielle » et pris en charge par la Sécurité sociale.
Les soins sont appelés crénothérapie : l’hydrothérapie externe avec les bains, les douches, les applications de boue, les massages ; l’hydrothérapie interne, avec la cure de boisson et l’inhalation d’eau pulvérisée. De nombreuses études ont démontré que l’hydrothérapie externe régularise la circulation sanguine et a des effets positifs sur le système cardio-vasculaire.
Mais ce n’est qu'une étude scientifique publiée en 2008 qui a démontrée que l’efficacité des cures est supérieure et de plus longue durée que celle des médicaments quant aux soins de dépression.
Un potentiel renforcé dans certaines stations par les propriétés thérapeutiques de l’eau. Comme les thermes d’Allevard, dont l’eau permet de soulager l’anxiété et le stress. Ou Châtel-Guyon, dont l’eau régule le système neurovégétatif et, de fait, réduit les effets du stress.
Depuis, nombre d’établissements rivalisent d’ingéniosité pour proposer des « minicures » antistress. Ainsi, les thermes de Saujon, Jonzac, Rochefort, Bagnoles-de-l’Orme, Divonne-les-Bains, Amnéville ou Bagnères-de-Bigorre etc... proposent des cures adaptées. Elles allient crénothérapie à divers soins de détente, comme le sauna, les massages sous l’eau, des ateliers de sophrologie, qi gong, coaching etc...
Source : PsychologiesSommes-nous naturellement moraux ou le devenons-nous ? Est-ce l'empathie ou le devoir qui dicte notre conduite ? La philosophe cherche à comprendre la génèse de notre éthique pour nous aider à vivre mieux.
Votre livre Sommes-nous naturellement moraux ? débute par une histoire horrible, dans l'Angleterre des années 90, où deux garçons de 10 ans enlèvent un bambin dans un centre commercial et le torturent à mort. On en déduit que l'humain n'est pas "naturellement bon" et qu'il ne saurait vivre sans éducation morale...
C'est une histoire terrible qui illustre nos propres ambiguïtés sur les capacités morales des enfants. La question qui s'est posée pendant le procès des deux garçons, c'est de savoir si l'on pouvait ou non "éduquer le sens moral". Pour bien poser cette question, il ne faut pas confondre deux choses ; d'un côté, le fait d'inculquer de l'extérieur des valeurs, des principes aux enfants ; de l'autre, le fait de les aider à développer leurs capacités naturelles. L'éthique ne s'apprend pas comme une leçon, un cours de morale. L'histoire nous montre que des gens très bien éduqués peuvent commettre les pires atrocités. De plus, même s'il est important de lui transmettre des valeurs, l'enfant a aussi le droit de les rejeter. L'éducation morale imposée n'est donc pas forcément la forme la plus adéquate. Je crois qu'on aide le sens moral des enfants à se développer, surtout par l'exemple, et en pratiquant l'empathie, en accueillant l'autre, en lui accordant de l'important.
Concrètement, y a-t-il des germes de morale chez l'animal ?
Oui. On trouve chez certains animaux une forme d'éthique primitive, une façon de savoir, non pas ce qui différencie le bien du mal, mais ce qui est bien pour autrui. On connaît l'attitude altruiste de certains grands singes, en particulier des bonobos. Il arrive que cette solidarité concerne d'autres espèces, par exemple quand des dauphins sauvent des humains de la noyade.
Si une "morale animale" rudimentaire existe...
... se pose aussitôt la question de la réciprocité ! Or, l'éthique que nous appliquons aux animaux n'est pas celle qu'ils mettent en oeuvre à notre égard. Ils nous servent, nous nous servons d'eux. C'est toute la définition de notre communauté morale avec eux qui se trouve interpelée. Y toucher changerait beaucoup de choses. Bien avant de développer la capacité de se mettre à la place d'autrui, les petits humains semble avoir une "morale naïve" qu'il faut comprendre avant de leur reprocher de ne pas appliquer des règles éthiques qu'ils ne sont pas en mesure d'appréhender. C'est le principe "devoir impliquer pouvoir" : vous ne pouvez exiger d'autrui que ce qu'il est capable de faire et de comprendre.
Comment définit-on le care ?
C'est une façon subtile de considérer la place que nous accordons au "souci pour autrui" dans nos relations. Le care se nourrit de l'empathie dans certaines situations, alors que d'autres mettent plutôt en jeu notre "sens de la justice". Les trois formes d'empathie aliment ainsi deux niveaux de care :
C'est-à-dire ?
Contrairement à ce qu'une certaine mentalité Bisounours véhicule, se soucier d'autrui ne suppose pas nécessairement que l'on s'efface soi-même, je peux valoriser les autres. Inversement, accorder une place au care, c'est se demander ce que l'on valorise réellement dans sa vie. En politique, c'est par exemple se demander quels métiers sont d'utilité publique et combien on les paye. À ce besoin d'éthique, hommes et femmes politiques ne répondent pas toujours de façon pertinente et sont souvent, de ce fait, incapables de freiner les délitement des liens, la déshumanisation des relations.
Vos théories vous aident-elles personnellement à mieux vivre ?
Je ne suis pas maso ! Je travaille sur ce qui m'intéresse et cela m'aide évidemment à mieux vivre. Mais l'importnt est surtout que nos recherhces aident la collectivité à vivre mieux. Aujourd'hui, e public est en demande de philosophie. Non pas de réponses mais d'aide à se poser des questions. C'est un signe de maturation et d'ouverture au caractère incertain de toute éthique. L'humanité ne cesse pas pour autant de réclamer des certitudes. Nous avons tous à naviguer entre les récifs de cette ambiguïté.
Notre corps est devenu un objet de culte. Pour le philosophe, le chouchouter, l'entretenir, nous donne l'illusion de maîtriser le temps qui passe. Explications.
Le corps est devenu un objet de culte, un objet sacré que l'on entretient et entoure d'attntions. Comme si, sortis du monothéisme, nous revenions aux valeurs de l'Antiquité grecque ou romaine...
Ce culte, ces cultes plutôt, accompagnent la déchrisitanisation de notre monde : le christianisme a mis le corps à l'index, l l'a considéré comme lieu du mal, du pêché, il en a fait l'objet de sanctions et de mortifications. Il fallait le blesser ou l'ignorer pour accéder à une vie authentiquement pieuse. Nous tournons radicalement le dos à ce modèle ascétique de négation du corps. L'âge des sociétés modernes s'attache à réhabiliter l'ici-bas, à améliorer notre séjour terrestre, à dignifier le corps et ses plaisirs. Le corps devait faire onte, désormais tout nous invite à l'aimer et le choyer. Nous ne revenons pas au monde fini des religions païennes, nous ne cessons d'avancer dans l'univers moderne de l'individualisation et de la technicisation infinie.
Vous parlez de cultes au pluriel...
Oui, parce que sont concernées des dimensions et des activités très différentes : beauté, santé, perfection intérieure, sports, sensations intimes. Tout cela autorise à parler d'un néofétischisme du corps, mettant en avant l'hédonisme, l'accomplissement de soi, le mieux-être. Celui-ci peut être tourné vers l'extérieur : ce sont toutes les techniques qui visent à améliorer notre apparence... D'autres sont tournées vers l'expérience intérieure, refusant de séparer le corps de l'esprit : elles se présentent comme ce qui peut changer le vécu et la perceptionde nous-mêmes, donner une plus grande maîtrise de soi, aider à nous sentir "bien" : ce sont le yoga, la méditation, la relaxation. À côté de ces techniques du mieux-être, un autre type de cultes s'oriente, lui, vers la santé, et il est sous-tendu par une logique de peur de la maladie, de la dégradation, d la mort.
Le culte de la beauté n'est-il pas l'expression d'une peur de vieillir ?
C'est l'autre face du phénomène qui exprime un narcissisme non pas hédoniste, mais anxieux. Il est sous-tendu par des hymnes jeunistes. Ce n'est évidemment pas nouveau, mais l'hypermodernité en a fait un phénomène qui touche toutes les couches sociales. Par ailleurs, les femmes dépensent aujourd'hui beaucoup plus en produits de soins qu'en maquillage. Le rapport à soi qui se dessine repose sur la crainte du temps qui passe et dont nous refusons de subir l'outrage. L'obsession du corps révèle la fragilité métaphysique de l'homme contemporain livré à lui seul. Autrefois, nous avions ces filets qu'étaient la religion, la prière, l'assurance de la vie après la mort. Nous les avons perdus, seule persiste l'anxiété relative au cours de la vie là-bas. On ne veut pas forcément rester jeune, mais on veut limiter les dégâts, en tout cas "faire" moins que son âge. Désormais, à 50 ans, on est beaucoup plus fier d'aborder une allure jeune que d'arborer une Rolex à son poignet. Et ça ne simplifie pas la vie !
Ce corps objet a-t-il les marques pour dieux ?
Il y a un fétischisme des marques, notamment de luxe, qui jouissent d'un très gran prestige, y compris chez les jeunes. Mais simultanément, se développe à grands pas une infidélité : on adore une marque puis on l'abandonne, on essaie autre hose, on choisit en permanence, on multiplie les expériences. Nous sommes des consommateurs réflexifs, aptes à comparer et à évaluer, à se critiquer, à remettre en cause.
Le culte du corps ne concerne-t-il pas aussi la mode ?
Les tenues près du corps, le string, la lingerie sexy sont autant de signes qui révèlent l'importance du corps dans la mode. Plus généralement, le vêtement a aujourd'hui moins la charge de signifier une place dans la hierarchie sociale que d'exprimer les goûts personnels et de nous faire paraître jeunes. Plus la mode est diverse et plus la minceur s'impose comme une norme.
Vous décrivez une société de la séduction. Celle-ci va-t-elle remplacer l'autorité ?
La logique de séduction est présente dans tous les domaines. Le corps n'y échappe pas davantage. La séduction est entrée dans un âge individualiste et démiurgique. Le corps est ce qui m'appartient, l'individu revendiquant de le remanier, le recréer, le façonner à sa guise. Cela traduit une volonté de gouvernance de soi, prise en charge de ce qui, autrefois, était considéré comme cadeau des cieux : on était beau oup as, on ne pouvait presque rien y changer. L'ambition moderne, telle que nous l'a léguée Descartes, consiste à se rendre maître et possesseur du monde. Au cours du XXème siècle, cette dimension de puissance techno-scientifique a gagné le rapport au corps. Ce culte narcissique dit le refus moderne du donné : nous avons désormais le droit, presque le devoir, de faire fructifier, d'améliorer en permanence ce que nous avons reçu. Les sociétés modernes se réapproprient le pouvoir autrefois dévolu à la divinité.
Le corps est donc devenu un ami ?
Non, il est de plus en plus, sinon un ennemi, en tout cas un adversaire. Il faut le vaincre, mais au final, c'est lui qui gagne. Nous n'avons jamais mobilisé autant de moyens pour améliorer notre apparence, fait autant d'exercice, acheté autant de produits, suivi autant de régimes, et pourtant Narcisse ne s'aime pas. Certainement parce que triomphe un modèle unique de beauté-minceur avec des critères si impossibles que chaque femme se trouve toujours "trop grosse" ou "trop moche". En revanche, les normes esthétiques du corps n'ont jamais été aussi oppressives. C'est le seul domaine, dans notre société, qui impose un modèle idéal auquel se conformer.
Samir Saliba, quelle vision portez-vous sur l’engouement des consommateurs pour les soins spa et de bien-être ? Le marché du bien-être, en témoignent les termes utilisés par la clientèle des spas, instituts et autres professionnels est en pleine expansion et répond à un besoin naturel et humain : se ressourcer, s’accorder du temps pour soi… Toutefois cette progression ne peut se faire au détriment de l’exécutant car nombreuses sont les esthéticiennes épuisées après un modelage ou totalement vidées en fin de journée.
Comment expliquez-vous ce constat ? Au delà d’un protocole et de gestes techniques successifs, la qualité du toucher réside et s’inscrit dans un acte relationnel. Entre le donneur et le receveur, s’opère un réel échange d’informations mais surtout d’énergie, c’est dont il faut prendre conscience. Or dans mes conversations avec les professionnel(le)s de l’esthétique, leur ressourcement est totalement absent de leur quotidien. Pour « donner sans se donner », savoir respirer, positionner son corps et avoir une hygiène de vie correcte sont des principes fondamentaux à adopter. Par hygiène de vie, j’entends une alimentation équilibrée, mais également la capacité à se centrer en travaillant sur soi.
Qu’entendez-vous par se centrer sur soi ? Se centrer sur soi signifie apprendre à ressentir nos gestes, nos émotions physiquement et mentalement. Grâce à cette double prise de conscience, vous éviterez ou réduirez considérablement les sensations de fatigue, de vide d’énergie ressenties après un ou plusieurs soins. L’écoute que vous développerez vous amènera par exemple à vous (re)positionner lors d’un massage. Du travail sur soi découlera naturellement notre énergie, notre enthousiasme et notre plaisir à pratiquer ce métier. Des éléments qui, selon mon opinion, représentent 60 à 70% de la valeur ajoutée d’un soin de qualité.
Comment se centrer sur soi ? Tout d’abord, il faut bien distinguer les techniques de travail sur soi des rituels que nous développons avant, pendant ou après un soin – se laver les mains, les avants bras, se doucher, utiliser des huiles essentielles… Les techniques de travail sur soi sont diverses : chi kong, yoga, tai chi, etc. Recevoir un massage de bien-être ou un simple contact avec la nature peut également suffire à vous ressourcer. Quelle que soit la technique, l’important est d’avoir une démarche personnelle et quotidienne en conscience. Une habitude difficile à maintenir lorsque les obligations financières – chiffre d’affaires, rendement – nous rattrapent. Or nous venons de le dire, se négliger revient à court, moyen et long terme à s’épuiser et perdre notre passion. Prenez l’exemple des sportifs de haut niveau, ils ont conscience que le repos fait pleinement partie de leur entraînement.
Vous parliez de recevoir un massage, or nombreuses sont les esthéticiennes qui vous ont confié ne pas prendre soin d’elles. Tout à fait, au-delà de ne pas prendre le temps, j’ai pu constater leurs difficultés à accepter d’être prises en charge. Ne pas avoir un regard professionnel sur le massage que l’on reçoit, et arriver à lâcher prise ne sont pas des choses évidentes. « Il faut que je prenne du recul », « Je dois m’occuper plus souvent de moi » ces phrases s’accompagnent rarement d’un passage à l’acte. Le lâcher prise est un geste beaucoup plus profond, intérieur. S’autoriser et savoir recevoir, c’est à cette condition qu’un massage de bien-être peut vous aider à vous ressourcer, favorisant ainsi l’écoute de soi, de son corps.
Un dernier conseil ? Lors d’un soin corps, soyez totalement dans l’empathie, dans l’écoute. L’empathie est la capacité à comprendre, identifier les émotions d’une personne sans jugement, ni entraînement affectif personnel. Nous l’évoquions en début d’interview, il faut apprendre à donner sans se donner.
L'histoire de Marianne : Rien ne va mal, mais plus rien ne va...
Le malaise a fait irruption dans la vie de Marianne à pas feutrés. Elle avait 45 ans et sa vie s'était jusque là déroulée sans problème. Après des études de droit, elle avait été engagée comme assistante juridique dans un grand cabinet d'avocats. À 30 ans, elle avait rencontré Arnaud. Ils s'étaient mariés deux ans plus tard et avaient eu deux enfants. Elle s'entandait bien avec sa famille et avec sa belle-famille. Elle partageait ses passions avec son mari et ses amis proches. Elle se disait qu'elle avait une sacrée chance, que sa vie était douce, agréable et intéressante.
Et puis un jour, sans prévenir, une distance commence à se glisser entre elle et les autres, entre elle et ses actes. Elle ne vivait plus, elle se regardait vivre. Un brouillard la séparait peu à peu, la brume s'est immiscée en elle. Marianne s'est mise à douter : sa vie était-elle si intéressante ? Les sentiments qui la liaient à Arnaud étaient-ils si profonds ? Son boulot était-il si satifaisant ?... Au début, ses questions lui semblaient inhabituelles mais cohérentes. " Passé 40 ans, se disait-elle. Il est normal de faire le point." Or au fil des semaines, elle se percevait de plus en plus fragile, destabilisée. Elle n'était plus sûre de rien et n'avait plus confiance en elle. Dans son boulot, elle redoutait sans cesse de se tromper et de commettre des erreurs. Elle se sentait prête à fondre en larmes à la moindre réprobation. Ce qui la troublait le plus, c'est qu'il ne s'était rien passé de particulier dans sa vie et qu'elle n'avait rien à reprocher à qui que ce soit. Elle avait beau chercher, elle ne parvenait pas à mettre le doigt sur un "vrai" problème. Après avoir essayé de cacher son malaise à son entourage, elle a décidé d'en parler à ses proches et de leur demander de l'aide.
C'est ainsi que peu à peu, elle reconstruit sa solidité intérieure. Marianne a traversé une crise de fond, une crise existentielle de laquelle elle a mis plusieurs mois à sortir. Elle s'est demandé si elle devait changer de boulot, de mari, d'amis... Elle a imaginé toutes les voies de sorties possible. Au bout de ce chemin, parfois ennuyeux et souvent difficile, elle n'a pas changé grand-chose à son existence. "Mais après cette période, j'ai eu l'impression de continuer pour de bonnes et vraies raisons, explique Marainne aujourd'hui. Comme si ce que j'avais construit sans trop réfléchir quand j'étais plus jeune, je choisissais de le poursuivre en toute conscience. Et ça fait une sacrée différence !"
8 étapes pour se libérer
1ère étape : la sidération
On a du mal à réagir. La situation ne semble pas réelle.
2ème étape : le déni
On refuse la réalité. "Ce n'est pas vrai."
3ème étape: la colère
On en veut à celui qui nous a quittée, au directeur qui nous a licenciée...
4ème étape : la peur
On a l'impression que l'on n'en sortira jamais, que l'on aura pas la force de surmonter la crise.
5ème étape : la tristesse
On pleure ce que l'on a perdu. C'est le début de la prise de conscience.
6ème étape : l'acceptation
On commence à regarder la situation en face et on évalue la perte. La souffrance s'atténue. Premier pas vers la reconstruction.
7ème étape : le pardon
On peut sortir de la rancune. On a accepté la perte, on n'a plus à pardonner à celui qui nous l'a fait subir.
8ème étape : le sens
On arrive à s'expliquer ce que la crise signifie dans notre vie. Parfois, on peut même percevoir les aspects positifs de la transformation. La crise est passée...
Source : Bonheur(s)"Marcher me reconnecte à moi-même"
"Tous les matins, je vais à mon bureau en marchant. Une heure, quelle que soit la météo, à travers les rues de Paris. Autrefois, je m'y rendais en bus, parfois en vélo, mais les fous du volant m'ont coupé toute envie de pédaler. Je n'en pouvais plus. Fatigue, stress, palpitations... Ma vie profesionnelle était si remplie qu'elle envahissait tout : mon corps n'arrivait plus à tenir le rythme, mes nuits me laissaient insomniaque. Un énième bouchon dans le bus a été le déclencheur. Enfermée avec tous ces voyageurs aussi stréssées et énervés que moi, dans la chaleur et la puanteur, j'ai compris que ça ne pouvait plus durer. En sortant, à l'air libre, j'ai commencé à marcher.
En bus, le trajet me prend 35 minutes porte-à-porte, le double à pied. Que représente ce gain de temps par rapport à ma santé et à ma sérénité En marchant, j'émerge en douceur au lieu d'un réveil brutal et désagréable dans le bus. Il n'y a plus de bouchons, de klaxons, d'attente aux heures de pointe. À l'air libre, je me reconnecte à la ville, à moi-même. Comme le dit le maître zen Thich Nhat Hanh, quand on pratique la respiration marchée, chaque pas nous ramène au moment présent.
J'ai pris une seconde résolution : non seulement j'irai au travail à pied, mais je choisirai l'itinéraire le plus agréable. À chaque coin de rue, je décide : prendre ce boulevard ou cette ruelle ? Ce fut une nouvelle libération. J'avais le choix ! Le choix de mon rythme, de mon cehmin. Cette heure n'est pas qu'un déplacement, elle est un moment hors du temps que je passe avec moi-même. Un havre de paix itinérant, comme un sas entre le monde du travail et ma vie intime. Marcher me rend plus énergique, apaisée. Marcher m'a permis de renouer avec moi-même."
Marie, 34 ans, employée de bureau à Paris
5 km/h
C'est la vitesse moyenne à laquelle nous marchons. Comme tout sport, marcher brûle des calories, d'autant plus que la vitesse est élevée. À partir de 5km/heure, nous brûlons 250 calories par heure... soit 75 grammes de frites ou deux à trois pommes.
Un pas pour la santé
Selon l'Organisation mondiale de la Santé, il ne faut que 30 minutes d'exercice physique d'intensité modérée, cinq jours par semine, pour rester en forme. L'effort peut être morcelé : par exemple une marche rapide de 10 minutes, trois fois par jour.
Quelle marche à pied ?
À chacun sa discipline. La marche afghane repose sur une synchronisation de la respiration et du rythme des pas. Le but est d'aller le plus loin possible en se fatiguant le moins possible.
Le coastering consiste à marcher pieds nus sur le sable. L'alternance des surfaces stimule les points de réfléxologie de la plante des pieds. Souvent utilisé en médecine chinoise pour aider les grands malades à supporter les thérapies lourdes.
Le qi qong marché associe concentrtion, respiration et mouvements afin de rétablir une circulation harmonieuse de l'énergie (le qi). Cette "gym douce" se pratique dans tous les parcs de Chine, chaque matin.
Enfin, la marche nordique, discipline de prédilections des skieurs de fond, se pratique avec un bâton, stimulant tous les muscles du corps.
5 000
C'est en moyenne le nombre de pas que nous effectuons chaque jour, en tant que sédentaires. Il en faudrait deux fois plus. À noter que nous brûlons une calorie en moyenne tous les vingt pas.
Source : ClésPage 208 of 234